Page:Estéoule - Le plymouthisme d’autrefois et le darbysme d’aujourd'hui.djvu/106

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à M. B. de s’être dévoué pour notre malade ; mais nous regrettons qu’il n’ait pas su respecter les convenances. Était-il convenable, en effet, d’entamer une discussion en présence de notre ami souffrant, en supposant même qu’il y eut été provoqué ? C’est qu’il voulait encore se donner le plaisir de condamner en leur absence des frères que ni lui, ni d’autres n’ont jamais osé attaquer en face. Nous avons appris cette circonstance de la bouche même du malade, et par la sœur qui était venu passer la nuit auprès de lui. Si notre souvenir ne nous trompe, c’est à cette occasion que M. B. aurait dit que l’on ne doit pas prier pour les hérétiques, et cela au mépris de 1 Tim. i, 1. Nous pensons que noire sœur a eu tort de répondre quand il a commencé de lui dire « qu’elle ne mangeait pas Christ tout entier. »

Partout où on voulait l’écouter, M. B. cherchait à faire prévaloir ses idées. Porteur d’un document dont une copie est maintenant entre nos mains,[1] il va jusque dans l’église nationale chercher des adhérents. Mais ce document que quelqu’un a appelé la nouvelle Bible, à cause de l’importance qu’ils y attachent, ce document que l’un d’entre eux a livré


    lheureuses divisions. Néanmoins il s’est toujours considéré comme faisant partie de la réunion de St. Honoré N°247, n’ayant aucune raison de s’en séparer. Il est maintenant auprès du Seigneur.

  1. Le Rapport de M. Trotter, traduit en français.