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chise de nous dire « qu’il prendrait la peine d’écrire partout où il ne pourrait se rendre en personne. » Suivons-le donc au Gros Cailloux où on lui a signalé deux jeunes gens, le frère et la sœur, comme faisant partie de notre assemblée.

Qu’elle réunion fréquentez-vous ? dit-il, en s’adressant à nos amis.

— Nous allons au culte de la rue St. Honoré.

— Quoi ! Je suis étonné que vous alliez là. Ne savez-vous donc pas qu’on y tolère l’erreur etc. L’entretien s’est continué au grand regret de nos amis qui avaient chez eux en ce moment, trois ou quatre étrangers (catholiques romains.) La suite de cet entretien a démontré que de pareilles discussions sont plus propres à démoraliser l’esprit chrétien qu’à l’instruire. Le jeune homme dont la conduite avait été, jusque là, irréprochable, peut bien en avoir pris occasion pour se livrer aux plaisirs du monde comme il en a fait un prétexte pour taquiner sa sœur. Car il s’est trouvé, depuis lors, en état de chûte d’où le Seigneur semble cependant le relever aujourd’hui.

Transportons-nous maintenant auprès de ce malade qui nous fait appeler à son lit de mort pour recevoir la consolation et la bénédiction de ses frères de la rue St. Honoré[1]. Nous ne reprocherons pas

  1. Cet ami, chargé de famille, s’était mis sous la protection d’une église Indépendante depuis ces ma-