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lu d’un système qui leur eut fait violer les règles de la charité, de la justice et du bon sens, ils se seraient montrés également fermes pour repousser les fausses doctrines et les faux docteurs. Il y a dans la Parole des règles écrites, simples, mais positives que chacun connaît. « Si quelqu’un vient à vous et qu’il n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. » — « Rejette l’homme hérétique après le premier et le second avertissement. » (ii Jean, 10 ; Tit. iii, 10.) Il ne s’agit plus, ici, d’un mal imaginaire ou d’un fantôme, mais d’un homme hérétique, de quelqu’un qui renverse la foi ; ce pourrait être aussi un homme qui forme une secte, et qui se trouve sous le coup de la discipline. Nous devons prendre garde, en outre, à ceux qui causent des divisions et des scandales contre les enseignements que nous avons reçus du Seigneur. Notre devoir est de nous éloigner d’eux, de peur que nous ne participions au péché d’autrui. (Rom. xvi, 17 ; i Tim. v, 22.) L’Écriture nous fournit toutes les directions nécessaires ; et c’est à nous à témoigner à Dieu notre amour par une obéissance non feinte à sa Parole.

Il faut bien le dire : lorsque la séparation s’est faite, ni M. Newton, ni aucun de ses amis n’était à Paris. Quant à Bethesda, il ne s’est jamais présenté à la cène un seul membre de cette assemblée.[1]

  1. Depuis que ces lignes ont été écrites 3 ou 4 ont été reçus.