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de la puberté naturelle que cette qualification même dit être l’ouvrage de la nature. Voilà pourquoi les deux sexes atteignent plutôt cette époque dans les villes où le luxe établit son empire, que dans les campagnes où regne plus de frugalité, où l’on est plus voisin de la nature.

Il paroît bien évident que dans l’ordre établi par le Créateur, ces deux époques n’étant qu’une ne doivent jamais précéder l’entier développement de la stature des organes & de la raison ; parce que (suivant la remarque judicieuse d’un auteur) la nature ne s’occupe de l’espece qu’après avoir formé l’individu. Mais ne nous lassons pas de répéter que cet ordre est présentement interverti, parce que l’homme dénature tout, & si la puberté se déclare prématurément, ne consommons pas le dépérissement de la race humaine par des mariages trop hâtifs.

Cette digression n’est point étrangere à notre sujet. Il étoit essentiel d’attaquer un préjugé dont les funestes effets ne se sont que trop sentir chez les Juifs. Ajoutons que leurs femmes sont constamment énervées par une vie sédentaire ; que la plupart des hommes sont dans le même cas ; que les autres, livrés à un sort errant qui n’exerce que les jambes, n’ont jamais les bras nerveux de nos cultivateurs. Cette dégradation physique, jointe