Et si Dieu vous envoie ici pour faire ma conversion, ne manquez pas une si belle occasion de convertir tant de gens, pendant qu’humblement j’attends mon absolution.
Don Félix, ne connaissez-vous pas don Diego de Pastrana ?
Vous, non, mais bien une sœur que vous avez, j’imagine.
Ne savez-vous pas qu’elle est morte ?
Que Dieu l’ait en sa gloire !
Je pense que vous connaissez son histoire et qui causa sa mort.
Peut-être quelque fièvre !
Vous mentez !
Du calme, don Diego, car si vous veniez à mourir, ma malchance est telle qu’on m’imputerait aussi votre mort. Cette colère est vaine. Si elle est morte, ce qui est fait est fait, elle ne ressuscitera pas.
Je vous regarde et me demande si je dois souiller mon épée de ce sang maudit ou faire à votre cou un lacet de