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qu’elles se trouvent. » De plus je l’engageai à retirer ses traités. Il me répondit que de fait ils étaient retirés ; qu’il en existait à peine, sauf dans les mains de ses adversaires ; que son intention n’était pas de les publier de nouveau, que lui-même il y trouvait, non pas des erreurs, mais des choses confuses et mal exprimées. Mais il me dit aussi qu’il n’aurait toutefois pas pu les retirer d’une manière plus formelle, sachant avec quels adversaires il avait à faire, et qu’on considérerait cela comme une déclaration que ses écrits contenaient de l’hérésie.

Quant à une nouvelle confession de foi, il en appelait à deux autres brochures qu’il venait de publier, l’une intitulée « Le témoignage des anciens écrivains, concernant la personne de notre Seigneur ; » l’autre « Christ souffrant à notre place. » Il désire qu’on considère la doctrine contenue dans ces deux brochures comme exprimant sa foi. Je les ai lues depuis mon retour d’Angleterre … et j’en suis satisfait ; la confusion de ses premiers traités a, en effet, disparu.

Déjà les confessions de foi renfermées dans ses premières brochures, et que cette controverse avait fait naître, sont tellement claires que, si je ne vous disais pas qu’elles sont de M. Newton, vous diriez c’est excellent. Ses adversaires disent qu’elles ne contiennent pas ses pensées intimes. Voyez, « Affaire de Plymouth et de Béthesda. »

Pour ma part, je crois devoir laisser les intentions du cœur à Celui qui seul peut sonder les cœurs et les reins. Je sais dans quel bourbier la prétention de la part de l’homme de vouloir juger les cœurs nous a plongés. L’église a affaire avec la confession de la bouche et la conduite qui l’accompagne. Mais mon intention n’est pas de vous donner des preuves de la vérité de ce que j’affirme quant à ces confessions de foi, quoique je sois à même de le faire. Vous m’avez demandé, par M. Bettex, quel était le but de ma visite à M. Newton, je vous le communique, ainsi que le résultat de cette visite.

Et maintenant, mon cher frère, permettez-moi de vous dire en terminant que je n’ai rien à cacher, ni aux églises, ni au Seigneur dans cette affaire. Il m’a enseigné par sa grâce la droiture dans le cœur, et que sa grâce purifie nos cœurs de fraude en sa présence, nous rendant capables d’être devant Lui, avec une bonne conscience.

À la longue, ni le bien ni le mal ne peuvent se cacher, c’est pourquoi il faut craindre Dieu et se confier en Lui. 1 Tim. ch. V, v. 24-25, nous donne cette pleine assurance, comme aussi cette