qu’en général les assemblées ont raison d’honorer son jugement, et je n’ai aucun désir de placer mon nom en opposition au sien, ni même à côté du sien, il y a des choses meilleures pour mon cœur, par la grâce de Dieu, que l’ambition ; chacun à la place que le Seigneur lui donne. D’ailleurs on est serviteur, il faut penser au Maître, à notre bon Maître, et non pas à soi. Mais je demande, au nom de la droiture et de la sainteté qui doivent régner dans la maison de Dieu, si l’expression d’un jugement contraire à celui de M. Darby est une occasion légitime de séparation à la table du Seigneur ? J’ai vraiment honte de la servilité de quelques-uns, hélas ! d’un si grand nombre. Toutefois je sais fort bien qu’il y en a un plus grand nombre encore qui croient réellement que nous n’avons aucun égard à la gloire du Seigneur. Je le leur pardonne de tout mon cœur. Je respecte dans ce cas leurs craintes.
Ceci m’amène à un point qui a de l’importance pour vous et je le comprends. Vous me demandez : « Que croyez-vous vous-même concernant la personne et l’ouvre du Seigneur Jésus ? Quelle est votre foi ? »
Vous répondre :
1° Qu’à cet égard ma foi n’a subi aucun changement, c’est quelque chose, mais c’est négatif. Toutefois je puis vous dire hardiment que tel que vous m’avez connu, tel je suis aujourd’hui ; mais…
2° Mais ma foi s’exprimerait ainsi, cher frère :
« Jésus a été tenté en toutes choses comme nous, excepté le péché. » Hébreux, ch. IV, v. 15.
Les mots « excepté le péché, » concernent autant les sentiments et les affections intérieurs que la conduite au dehors Satan, en tentant Jésus, n’a jamais rien trouvé en Lui. « Il n’a rien en moi. » Jean ch. XIV, v. 30.
« Tu m’exauces toujours. » Jean ch. XI, v. 42.
« Le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Jean ch. VIII, v. 29.
« C’est ici mon Fils bien aimé en qui j’ai pris mon bon plaisir, écoutez-le. » Matthieu, ch. XVII, v. 5.
« Qui étant en forme de Dieu n’a point estimé usurpation d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti en prenant une forme de serviteur, ayant été fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, même à la mort de la croix. » Phil. ch. II, v. 6-8.
« La plénitude de la Divinité habite corporellement en Lui. » Coloss. ch. II, v. 9.