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Souffrances de Gethsémané comparées à celles de la croix.

« De peur qu’on ne pense que je veuille déprécier la croix, parce que je parle avec énergie des autres souffrances qui l’ont précédée, je désire vivement mettre mes lecteurs en garde contre la possibilité de me supposer coupable d’un tel péché. Toutes les souffrances qui ont précédé la croix, même celles de Gethsémané, quelque nécessaires qu’elles fussent selon la direction toute sage de Dieu pour manifester l’excellence intrinsèque de Christ et pour compléter cette seule obéissance (Rom. 5.) qui est imputée dans toute sa valeur à nous qui croyons, cependant, aucune de ces souffrances n’aurait prévalu pour expier le péché, car le péché ne pouvait être expié que par l’effusion du sang, et par cela seul. « Sans effusion du sang, il n’y a pas rémission de péché. » Hébr., ch. IX. Justifiés par son sang. Rom. V. C’est le sang qui fait l’expiation pour l’âme. Lév. XVII, v. 11. Les souffrances de Christ, comme substitut sur la croix, et le fait que ce fut le moment dans lequel la vengeance de la main de Dieu fut versée sur le grand substitut de son peuple racheté, sont deux traits qui, à eux seuls, donnent une prééminence et un caractère distinctif à la croix, comme étant au-dessus de toutes les autres époques de ses souffrances. C’est la grande heure de ses souffrances, c’est l’heure à laquelle nos âmes travaillées par le péché regardent et trouvent la paix, la paix éternelle. « Il a fait la paix par le sang de la croix. » (Newton.) — Remarques, page 2.

Ce qui était du personnellement à Christ.

« S’il est question de la position personnelle de Christ (autant après qu’avant qu’il fut fait chair), la bénédiction seule lui était due. Même comme Israélite sous la loi, Il avait droit à toute bénédiction, et certainement son droit n’était pas moindre comme Fils éternel au sein du Père, ou comme Fils de Dieu, né d’une femme, toujours et également le bien-aimé du Père. Par conséquent, même après avoir été fait chair, après l’avoir prise en telle sorte qu’il occupait ainsi une position relative, s’il avait voulu demander ce qui était dû à sa position personnelle, il aurait cessé d’être affligé ; Il aurait été soutenu d’une manière miraculeuse, ou en levé au ciel, ou transfiguré comme sur la sainte montagne. » Ne penses-tu pas que, même maintenant, je pourrais prier mon Père et il m’enverrait aussitôt plus de douze légions d’anges. Mais com-