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Si je saisis bien les pensées du capitaine Hall, il croit que cette capacité de mourir n’existait pas avant la croix. Je ne m’arrêterai pas plus longtemps ici. Je désire plutôt adorer et apprendre en ces choses, et ne pas être trouvé combattant contre Dieu, dans la sagesse de l’homme.

Les expressions de Craik[1] ne furent jamais approuvées par aucun de nous à Hackney, et certainement on n’a jamais enseigné ces choses ; mais depuis que le sujet a été placé devant nous, j’ai cherché, de concert avec mes frères, à avoir un jugement clair, et je crois que nous y sommes parvenus, selon ce que j’en ai dit plus haut ; mais je dis encore : « aidez-nous. »

Il y a d’autres inexactitudes dans votre lettre, mais elles sont peu importantes, comparées à celles dont je viens de parler. Cependant je veux en signaler une ou deux. Je ne me souviens pas que vous ayez jamais refusé des rapports avec moi, et dans l’affaire du Dr  Lazeron, c’est vous qui l’avez désiré, et c’est moi qui m’y suis refusé, à moins que les accusations que vous aviez faites contre moi par écrit ne fussent prouvées par écrit. Vous répondites que nous avions peur de vous rencontrer. Mais si vous consultez la correspondance, elle parlera par elle-même.

Vous parlez de sept mois pendant lesquels j’aurais prié au sujet de quelque chose. Ni Espenett, ni moi, ne pouvons comprendre de quoi il s’agit. Pour ce qui concerne les vues de Craik ou de Captain Hall, je ne crois pas avoir eu besoin d’y penser sept jours, ou même sept heures. Je ne sais pas à quoi vous faites allusion.

Pour conclure, je suis heureux devant Dieu ; j’ai une conscience nette et éclairée, je l’espère, par sa Parole. C’est à Christ que je répondrai comme à mon Maître. Il agit fidèlement et ne se trompe pas. Que je sois mal jugé, c’est bien douloureux, mais notre Seigneur l’a aussi été. Le jour approche où les choses secrètes seront manifestées, et ma justice à l’égard de Newton sera rendue manifeste en ce jour-là, si cela n’a pas lieu auparavant. Mais Dieu soit béni, un grand nombre de mes frères savent maintenant ce qu’il en est concernant ces choses.

Je voudrais ajouter que je suis tout disposé, même désireux que tout ce dont vous m’accusez maintenant, comme aussi tout ce dont vous m’avez accusé dans l’affaire du Dr  Lazeron, soit solennellement placé devant quelques chrétiens impartiaux, ou devant une assemblée chrétienne quelconque, qui serait impartiale, et je prie Dieu de donner son verdict solennel dans toute l’affaire.

  1. M. Berger croyait alors comme moi que les expressions imputées à M. Craik avaient été en effet employées par lui. Lire ce que j’en ai dit p. 29 de cet écrit.