en disant qu’ils renversent la foi, ne les ont pas compris de cette manière à une première lecture. Ceux d’entre nous qui furent plus spécialement priés d’examiner et de juger les erreurs qui s’y trouvent, comprirent que dans de telles circonstances, il y avait peu de probabilité que nous arrivassions à quelque unité de jugement touchant la nature des doctrines renfermées dans les brochures en question.
6o En supposant même que nous eussions été d’accord sur la somme d’erreur positive contenue dans les écrits de M. Newton, cela ne nous aurait pas guidés dans notre décision disciplinaire concernant les personnes qui seraient venues de Plymouth. Car, quand même l’auteur des traités aurait été foncièrement hérétique, cela ne nous aurait pas autorisés à rejeter ceux qui auraient habituellement assisté à ses enseignements, à moins d’être convaincus qu’ils eussent compris et reçu des vues propres à renverser les fondements de la foi ; d’autant plus que ceux qui se réunissent à Ebrington Street, Plymouth, ont publié au mois de janvier une déclaration par laquelle ils rejettent les erreurs imputées aux brochures.
7o Il a paru aussi à quelques-uns parmi nous que vouloir nous imposer l’obligation d’examiner et de condamner les brochures de M. Newton, c’était introduire une autre base de communion parmi les saints. On demandait de nous, outre la confession d’une bonne doctrine et une conduite en harmonie avec cette doctrine, que, comme corps, nous donnassions une décision formelle au sujet de choses dont la plupart d’entre nous sont incapables de comprendre la portée.
8o Nous nous souvînmes de la Parole du Seigneur qui dit que « commencer une querelle c’est rompre une digue. » Nous n’ignorions pas que la plupart des enfants de Dieu parmi nous étaient dans une heureuse ignorance de la controverse de Plymouth, et nous ne pensions pas devoir paraître prendre parti pour les uns ou pour les autres. Nous jugeâmes que cette controverse avait fait mal parler de la vérité, et nous ne désirons pas qu’on puisse nous considérer comme approuvant ce qui a autorisé l’adversaire à blasphémer la voie du Seigneur.
En même temps nous désirons qu’on comprenne distinctement que nous cherchons à maintenir la communion avec tout enfant de Dieu, et nous nous considérons comme particulièrement associés avec ceux qui se réunissent comme nous, savoir simplement au nom de Jésus.
9o Il nous parut aussi que si nous nous rendions à la demande