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1° Nous avions jugé depuis le commencement que ce ne serait ni pour la consolation et l’édification des saints d’ici, ni pour la gloire de Dieu, que nous, demeurant à Bristol, nous nous mêle rions de la controverse sur les doctrines dont nous venons de parler. Nous ne croyons pas que, parce que des erreurs sont enseignées à Plymouth ou ailleurs, nous devions nous en occuper comme corps.

2° Le motif pratique allégué pour nous engager à examiner certaines brochures sorties de Plymouth, était que de cette manière nous pourrions déterminer comment nous devions nous conduire vis-à-vis des personnes venant de Plymouth qui pourraient se présenter dans notre assemblée, ou que l’on suppose être partisans de l’auteur des susdites publications. En réponse à ce motif, nous dirions que les vues de l’auteur dont il s’agit ne pourraient être connues sans partialité que par un examen de ses propres écrits, avoués comme tels par lui-même. Nous ne pensons être autorisés à former nos convictions sur les doctrines avouées maintenant par l’auteur, qu’après l’examen de quelque brochure écrite par lui-même, brochure qui ferait connaître les doctrines en question d’une manière non équivoque ou douteuse. Or, l’écrivain en question a si souvent changé de vues, qu’il est difficile de savoir ce qu’il reconnaîtrait maintenant comme sien.

3° Des frères connus jusqu’ici pour leur fermeté dans la foi, et dont la réputation à cet égard n’a jamais été entachée, sont arrivés à des conclusions différentes quant à l’erreur qui se trouverait dans ces écrits. Quelques-uns d’entre nous savaient que les brochures en question sont écrites dans un style si ambigu, que nous déclinions la grande responsabilité de donner un jugement formel dans cette affaire.

4° Puisque des frères approuvés des églises dans différentes localités sont arrivés à des conclusions si différentes quant à la somme d’erreur contenue dans ces traités, nous ne pouvions ni désirer ni attendre que les saints ici fussent satisfaits de la décision d’un ou de deux frères conducteurs. Ceux qui auraient désiré être personnellement convaincus, auraient dû chercher à se con vaincre en lisant eux-mêmes les traités. Pour cela plusieurs d’entre nous n’en ont pas le loisir ; d’autres ne sauraient comprendre ces écrits à cause du style, et le résultat, on a bien raison de le craindre, serait de produire de vaines disputes, des disputes de mots propres à soulever des contestations, plutôt que de produire l’édification dans la piété.

5° Plusieurs frères qui condamnent les écrits de M. Newton,