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202 FABLES D'ESOPE

Par trop aymer, qui la raison surmonte, Tant restraingnit qu'en fin le mit à mort.

Tout ainsi font les parentz imprudentz Qui ayment trop leurs enfantz sans mesure. Par tel amour tumbent en accidentz,' Perdent l'esprit et gastent leur nature : Car y leur baillant trop doulce nourriture Et les tenant trop chers et trop aymez, Tumbent en mal dont Hz sont diffamez; La vie est folle, et la fin est maulvaise. Mais telz parentz doivent estre blasmez Qiiand telle fin procède de telle aise.

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