Cette page n’a pas encore été corrigée
174 FABLES D'ESOPE
D'lindes et de flotz arriver,
Que les grandi venîz faisaient lever,
Sy que la mer tant périlleuse
Leur feit une peur merveilleuse.
Celluy de la proue, voyant
La mer enflée et undoyant
Par les ventz et par la îempeste,
Feit au Patron une requeste
De luy dire quelle partie
De la nef serait subvertie
Premièrement. Lors diet le maistre :
« La poupe premier convient estre
Submergée. » Donc diet celluy :
« Plus aise seray ce jourd'huy
Et de mourir n'auray esmoy;
Sy je voy mourir devant may
Celluy que 'fay en si grand hayne,
J'en mourray en plus doulce peine. *>
�� �� �