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I 12 FABLES D ESOPE

Fors que les Bœiifz de sa charrue j Nonobstant leur labeur rusticque, Oubliant son gaing et praticque. En la fin pour manger les tue.

Ses Chiens, les voyantz mourir tous, Disoient ainsi : ce Que ferons-nous , Puisque nostre maistre inhumain N'espargne non plus qu^ adversaires Les bestes qui sont nécessaires? Gardons de tumber en sa main. »

Sy tu es comme mercennaire Avec ung homme débonnaire, Ton loyer de luy tu prendras; Mais avec ung fol courageux, Aux siens cruel et oultrageux, Ta vie et ton gaing tu perdrai.

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