De mon indépendance,
Adieu premier séjour,
Où mon adolescence
A duré moins d’un jour !
Bien que peu je regrette
Un passé déchirant,
Pourtant, pauvre chambrette,
Je vous quitte en pleurant !
Du sort, avec courage,
J’ai subi tous les coups ;
Et, du moins, mon partage
N’a pu faire un jaloux.
La faim, dans ma retraite,
M’accueillait en rentrant ;
Pourtant, pauvre chambrette,
Je vous quitte en pleurant !