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LUBRICITÉS

heures, de ne plus voir à mes côtés ma mignonne suceuse » … j’étais pourtant certain de ne pas avoir rêvé… ce que j’avais éprouvé.

Pendant que je m’écarquillais les yeux à chercher autour du lit, mon oreille aux écoutes perçut comme un vague bruit de soupirs de bien-être, dans la chambre de G., dont la porte n’était que poussée.

Je me levai en bannière pour aller aux informations dans la dite chambre…

Ah ! mes amis ! quel spectacle ! Quel tableau aphrodisiaque !

Assez loin du lit, à même le parquet, sur une litière faite de tout ce que nos deux compagnes avaient pu trouver de meilleur, tapis, coussins, oreillers, édredons, etc… j’entrevis tout d’abord un merveilleux fouillis de chairs. Un adora-