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LUBRICITÉS

Sans parler de son visage, d’une beauté éclatante, ses formes, en prenant de l’ampleur, avaient acquis une pureté de lignes merveilleuse : vue par derrière, son torse s’était élancé, mais sans rien perdre de cette morbidesse si remarquable dans les petits culs grassouillets d’amours bouffis, ses fesses s’étaient allongées, séparées par l’adorable rigole qui se perd où vous savez ; puis, de l’autre côté, ses deux imperceptibles nénets étaient devenus deux superbes tétons en poire, aux bouts carminés poignardant le ciel. Quant à sa petite fente, aux lèvres incarnadines, au haut desquelles apparaissait, ainsi qu’un appétissant haricot rose, son mignon clitoris, après s’être d’abord duveté d’un poil follet, elle s’était, petit à petit, couverte d’une motte