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III


i, 7 Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, où tu mènes tes brebis, où tu les fais reposer à midi, pour que je n’erre pas comme une égarée autour des troupeaux de tes amis.

8 Si tu es simple à ce point, ô la plus belle des femmes, va te remettre à la suite de ton troupeau et faire paître tes chèvres près des huttes des bergers.


IV


i, 9 À ma cavale, quand elle est attelée aux chars que m’envoie Pharaon[1], je te compare, ô mon

  1. Chars que Salomon tirait de l’Égypte, et dont les chevaux étaient couverts d’ornements semblables à des colliers.