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mur, plus haut, et encore des tours. Regardez à gauche. Vous apercevez une entrée très étroite. Elle est défendue par des tours. Derrière, il y a une seconde entrée que vous ne voyez pas. Elle est entre les plus grandes tours.

Pour défendre leur ville, les habitants étaient soldats. Le maire de la ville les commandait.

LES MURS DE LA VILLE DE CARCASSONNE.


Une ville ainsi fortifiée était aussi difficile à prendre qu’un château de seigneurs. Aussi les bourgeois n’avaient pas peur des soldats de leur seigneur.


— 4. Une rue de ville. — Il n’y avait pas de rues larges dans les villes de ce temps-là. Toutes les rues étaient très étroites.

Les maisons étaient drôlement bâties. Le premier étage avançait au-dessus du rez-de-chaussée. Les rues se trouvaient encore plus étroites dans le haut que dans le bas. D’une maison à l’autre, on pouvait se donner une poignée de main. Aussi les rues étaient sombres ; c’est à peine si l’on y voyait à