suivi de sa petite troupe, et il entra dans les rangs ennemis.
En une heure, la bataille fut gagnée, et l’armée victorieuse cria de toutes ses forces : « Vive le roi ! »
Henri Quatre était brave entre les braves.
— 3. La bonne humeur du roi Henri. — Quelque temps après, Mayenne fut obligé de se soumettre. Il alla demander pardon au roi d’avoir combattu contre lui.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ac/Lavisse_elementaire_108_henri_quatre_mayenne.jpg)
Il le rencontra qui se promenait dans son jardin. Le roi l’embrassa trois fois.
Mayenne se mit à genoux ; le roi lui commanda de se relever et l’embrassa encore. Puis il se mit à marcher tout en causant.
Il marchait vite, car il était leste et agile. Mayenne, au contraire, était gros et lourd ; il suait et soufflait. Enfin le roi s’arrêta.
L’image vous le montre à ce moment-là. Il regarde Mayenne qui essuie la sueur de son front. Il lui dit :