Page:Ernest Duchesne - Contribution à l’étude de la concurrence vitale chez les micro-organismes - antagonisme entre les moisissures et les microbes.pdf/54

Cette page a été validée par deux contributeurs.

examen quantitatif nous prouve l’absence complète de bactéries. Nous l’ensemençons avec du Penicillcum glaucum.

7 novembre. 118 moisissures.
8 92
9 92
10 50
11 20
12 13
16 3
18 0
21 1
27 0
29 0

À partir du 21 novembre il n’existe donc plus de moisissure dans le bouillon : ce n’est pas la toxine qui a tué la moisissure puisqu’elle a vécu dans le milieu nutritif plus de quinze jours, c’est probablement que ce terrain de culture est épuisé ; aussi, dès le 17, en voyant tomber très rapidement le nombre des moisissures, nous avions pris la moitié du bouillon et à cette moitié, sans y faire de nouvel ensemencement, nous avions ajouté du bouillon neuf stérilisé. Trois jours après, le 21, nous avions six moisissures par centimètre cube et le nombre est allé en augmentant. C’était donc bien le défaut de nourriture qui avait détruit les moisissures. Cette expérience nous l’avons entreprise également avec le Bacterium coli communis et avec le bacille d’Eberth.

Nos résultats concordent donc avec ceux de Charrin et