Page:Ernest Duchesne - Contribution à l’étude de la concurrence vitale chez les micro-organismes - antagonisme entre les moisissures et les microbes.pdf/39

Cette page a été validée par deux contributeurs.

6 mai. — Nous ajoutons aux tubes A et B 1 centimètre cube de culture de bacille d’Eberth et au tube C 1 centimètre cube de Bacterium coli communis et nous continuons à prélever chaque jour un demi-centimètre cube.

Tube A Tube B Tube C
6 mai. — 68 114 99
7 mai. — 16 21 18
8 mai. — 10
9 mai. —
13 mai. —

À partir du 8 mai, dans les tubes A et C, il n’y a plus de moisissures ; par contre, le nombre des microbes est tel qu’il nous a été impossible de les compter.

D’après ces expériences, on voit que la lutte n’a pas été longue et que très rapidement les moisissures ont été détruites. Il en a été de même dans l’expérience suivante qui a été faite avec de l’eau distillée stérilisée.

Expérience 19.

Trois tubes d’eau distillée et stérilisée ont été ensemencés avec une culture de Penicillum glaucum. Seulement, une faute dans le manuel opératoire nous a donné un tube (tube A) souillé de microbes, aussi dès la première analyse quantitative, nous n’avons plus trouvé de moisissures.

Pour les deux autres tubes B et C, nous avons noté les résultats suivants :