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PRÉPOSITIONS

nag ni ; ivez, tréc. ive^ ie aussi, de plus ; kennebeut^ tréc. keneubet non plus ; kerkouls, tréc. kenkouls ou Aoî^i5^ aussi bien ; pa quand ; padal, koiilskoude^ kouskoude cependant ; hogen mais, or ; ervâd, avâd mais (après un mot) ; rak car ; rakse c’est pourquoi. On peut y joindre les particules ia oui, nann non.

La conjonction a que » entre deux verbes se rend par penaoz^ penôz (proprement «’comment »), ou 6z, 6, qui se sous-entend souvent, et se supprime toujours devant une négation. Exemple des trois « si » français : Si tu es toujours si paresseux, je ne sais si tu pourras apprendre un métier ; tréc. Ma vez derc’hmat ken diek-ze, n-oTin ket ha te c’hallo ou hag-efi c’halli diskih eur vicher, (La forme du verbe être suffirait à indiquer ici la continuité de l’état).

Dans les locutions conjonctives^ « que » se rend d’ordinaire par ma, qui se supprime devant la négation : gant ma vezo pourvu qu’il soit, gaFit na veto (ket) pourvu qu’il ne soit pas. Quoique se traduit le plus souvent par m^... da : quoiqu’il soit large evitaTi da vean ledan. Que, au sens de pour que, evit ma^ ou simplement ma ; de peur que, gant aon na, ou evit na^ tréc. et corn, bete goxit na. Léon, endra tant que, tréc. endra vu que. Keit ha (ma), e-pad ma^ en pad ma tant que, a-greiz ma pendant que. Daoust savoir si, malgré, etc.