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PETITE GRAMMAIRE BRETONNE

52. Dont, donet venir, fait au part, deuet, detU ; à l’impératif deux, tréc. deus viens, deuit, deuet, deut^ venez.

Au subj., au lieu de deito qu’il vienne, on dit plutôt detiyo (et deuy en une syllabe ; deui que lu viennes en a deux). Cette terminaison yo et y rem-^ place également o dans les verbes dont le radical finit en o, comme tro tourne, dizolo découvre ; ou en a, comme lakaat, lakât (et lakout), part, lakaet, lakât (et lakei) mettre.

53. Les formes du subj. imparfait qui ont /"sont préférables en ce sens à celles qui ont z ou j ; ces dernières seraient plus propres à rendre le subjonctif passé : va ganzen ou ganjen que j’aie chanté. Mais la distinction est loin d’être toujours observée.

Le conditionnel s’emploie au lieu de l’imparfait de l’indicatif, après ma, mar, si, et encore pour exprimer l’imparfait du présent d’habitude : ne ganje ket il n’avait pas l’habitude de chanter (en telle et telle circonstance) ; et aussi « il ne voulait pas chanter ».

54. L’impératif et les subjonctifs que nous venons de voir sont partout conjugués personnellement, c’est-à-dire avec une forme spéciale à chaque personne, ce qui dispense le plus souvent d’exprimer le sujet.

L’autre mode qui reste à étudier, l’indicatif, peut presque toujours être traité de même.

Nous en connaissons déjà plusieurs temps. Car