le comparatif d’égalité, par ha, devant une voyelle hag (tellement… que se rend par ken… ken ou ken… ma).
Constructions du superlatif relatif : ar guella dén, an dén gwellan̄, le meilleur homme, ar guella euz, ou tréc. deuz an dud le meilleur des hommes ; ma gwellan̄ mignon mon meilleur ami. L’article ou l’adj. possessif manque seulement dans les exclamations ; là le nom doit suivre : gwellan̄ den ! quel excellent homme !
41. Pour le superlatif absolu, on peut répéter le positif : tom tom très chaud ; ou dire, par exemple, meurbed tom, ou tom meurbed (beaucoup), tom brâz (grandement), tom mâd (bien) ; gwall dom, tréc. gwell dom (terriblement). Il y a aussi une foule d’expressions intensives telles que tom skot (de skot échaudé), tom parat (de paredi cuire) ; ien sklas froid (comme) glace, yac’h pesk sain (comme) poisson, etc., etc.
42. Les formes adjectives peuvent aussi avoir le sens d’adverbes : mâd bien, gwell mieux ; tréc. gwasad e tom ! qu’il fait terriblement chaud !
Le diminutif est en ik comme pour les noms : tomik un peu chaud, tomik mad assez chaud, assez chaudement. On dit même gwelloc’hik ou gwellikoc’h un peu meilleur ; gwellaik a hellan̄ « du petit mieux que je puis. »