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L’AMI FRITZ.

— Attends donc, il faut que tu ailles aussi chez le vieux rebbe David, et que tu lui dises que je l’attends vers une heure, pour le café. Maintenant, dépêche-toi ! »

Le petit descendit l’escalier quatre à quatre ; Kobus, de la fenêtre, le regarda quelques instants remonter la rue bourbeuse, sautant par-dessus les ruisseaux comme un chat. La vieille servante attendait toujours.

« Écoute, Katel, lui dit Fritz en se retournant, tu vas aller au marché tout de suite. Tu choisiras ce que tu trouveras de plus beau en fait de poisson et de gibier. S’il y a des primeurs, tu les achèteras, n’importe à quel prix : l’essentiel est que tout soit bon ! Je me charge de dresser la table et de monter les bouteilles, ainsi ne t’occupe que de ta cuisine. Mais dépêche-toi, car je suis sûr que le professeur Speck et tous les autres gourmands de la ville sont déjà sur place, à marchander les morceaux les plus délicats.