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L’AMI FRITZ.

— C’est bien ; veux-tu prendre un verre de vin avec nous ?

— Merci, je ne bois jamais dans le service. Mais connaissez-vous cet homme, monsieur Kobus ?

— Je le connais, et j’en réponds.

— Alors ses papiers sont en règle ? »

Fritz n’en put entendre davantage, ses grosses joues pâlissaient de colère ; il se leva, prit rudement le wachtmann au collet, et le jeta dehors en criant :

« Cela t’apprendra à entrer chez un honnête homme, la nuit de Noël ! »

Puis, il vint se rasseoir, et, comme le bohémien tremblait :

« Ne crains rien, lui dit-il, tu es chez Fritz Kobus. Bois, mange en paix, si tu veux me faire plaisir. »

Il lui fit boire du vin de Bordeaux ; et, sachant que Foux guettait toujours dans la rue, malgré la neige, il dit à Katel de préparer un bon lit à cet homme pour la nuit ; de lui donner le lendemain des souliers et de vieux habits, et de ne pas le renvoyer sans avoir eu soin de lui mettre encore un bon morceau dans la poche.

Foux attendit jusqu’au dernier coup de la messe,