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L’AMI FRITZ.

d’attendrissement, car il pensait à la petite Sûzel, demanda :

« Vous trouvez donc que cela me va bien ?

— C’est-à-dire, s’écria Hâan, que tu nous écrases, que tu nous anéantis ! Je voudrais bien savoir pourquoi tu nous as tendu ce guet-apens.

— Hé ! fit Kobus en riant, c’est à cause des Prussiens.

— Comment ! à cause des Prussiens ?

— Sans doute ; ne savez-vous pas que des centaines de Prussiens vont à la fête de Bischem ; des gens glorieux, mis à la dernière mode, et qui nous regardent de haut en bas, nous autres Bavarois.

— Ma foi non, je n’en savais rien, dit Hâan.

— Et moi, s’écria Schoultz, si je l’avais su, j’aurais mis mon habit de landwehr, cela m’aurait mieux posé qu’une camisole de nankin ; on aurait vu notre esprit national… un représentant de l’armée.

— Bah ! tu n’es pas mal comme cela, » dit Fritz.

Ils se regardaient tous les trois dans la glace, et se trouvaient fort bien, chacun à part soi ; de sorte que Hâan s’écria :

« Toute réflexion faite, Kobus a raison ; s’il