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vieux… car tous ces vieux ont des coups terribles, qu’ils ont rapportés d’Égypte, d’Espagne et d’ailleurs. Crois-moi ! Si tu veux, je vais te prêter un écu pour aller lui payer bouteille ; ça l’attendrira. »

Mais lui, fronçant les sourcils, ne voulut rien entendre.

« Plutôt que de faire des excuses, dit-il, j’aimerais mieux aller me pendre tout de suite. Je me moque de tous les hussards ensemble. S’il a des coups, moi j’ai le bras long, et j’en ai aussi des coups au bout de mon sabre, des coups qui entreront aussi bien dans ses os que les siens dans ma chair. »

Il était encore indigné de ses soufflets.

Presque aussitôt le maître d’armes Châzy, le caporal Fleury, Klipfel, Furst, Léger arrivèrent ; ils donnaient tous raison à Zébédé, et le maître d’armes dit qu’il fallait du sang pour laver les soufflets, que c’était l’honneur des nouvelles recrues de se battre.

Zébédé répondit que les Phalsbourgeois n’avaient jamais eu peur d’une saignée, et qu’il était prêt. Alors le maître d’armes alla voir le capitaine de la compagnie, nommé Florentin, un homme le plus magnifique qu’on puisse s’imaginer, grand, sec, large des épaules, le nez droit, et qui avait reçu la décoration des mains