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Le lendemain, je m’éveillai vers huit heures. Un trompette sonnait le rappel au coin de la Capuzigner Strasse ; tout s’agitait, on entendait passer des chevaux, des voitures et des gens. Mes pieds me faisaient encore un peu mal, mais ce n’était rien en comparaison des autres jours ; quand j’eus mis des bas propres, il me sembla renaître, j’étais solide sur mes jambes, et je me dis en moi-même : « Joseph, si cela continue, tu deviendras un gaillard ; il n’y a que le premier pas qui coûte. »

Je m’habillai dans ces heureuses dispositions.

La femme du boulanger avait mis sécher mes souliers près du four, après les avoir remplis de cendres chaudes, pour les empêcher de se racornir. Ils étaient bien graissés et luisants.