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XI
On peut s’imaginer les réflexions que fit Kobus sur les remparts. Il se promenait derrière la Manutention, la tête penchée, la canne sous le bras, regardant à droite et à gauche, si personne ne venait. Il lui semblait que chacun allait découvrir son état au premier coup d’œil.
« Un vieux garçon de trente-six ans amoureux d’une petite fille de dix-sept, quelle chose ridicule ! se disait-il. Voilà donc d’où venaient tes ennuis, Fritz, tes distractions et tes rêveries depuis trois semaines ! voilà pourquoi tu perdais toujours à la brasserie, pourquoi tu n’avais plus la tête à toi dans la cave, pourquoi tu bâillais à ta fenêtre