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CHAPITRE XX

Son entrée à Guamanga et ses aventures jusqu’à ses aveux au seigneur Évêque.

J’entrai dans Guamanga et me logeai à l’hôtellerie. J’y rencontrai un soldat de passage qui s’éprit du cheval ; je le lui vendis deux cents pesos. J’allai visiter la ville. Elle me parut belle, pleine de beaux édifices, les meilleurs que j’aie vus au Pérou. Je vis trois couvents de Religieux de la Merci, de Franciscains et de Dominicains,