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le sergent. Plusieurs de ses partisans étaient blessés. Au bruit des armes à feu, ils décampèrent laissant, sauf à y revenir, trois des leurs sur la place. La juridiction du Cuzco s’étend, à ce qu’on dit, jusqu’à ce pont, mais ne passe pas plus outre. C’est pourquoi mes camarades, après m’avoir accompagné jusque-là, rebroussèrent. Je poursuivis ma route.

En entrant à Andahuilas, je rencontrai le Corregidor qui, de la façon la plus affable et courtoise, m’offrit sa personne et sa maison, et m’invita à dîner. Je n’acceptai pas et, me méfiant de tant d’honnêtetés, je partis.

Arrivé à la cité de Guancavélica, je descendis à l’auberge. J’employai un couple de jours à visiter l’endroit. En entrant sur une petite place, proche la colline de vif-argent, j’y aperçus le Docteur Solorzano, Alcalde de Cour de Lima, qui était venu prendre résidence au Gouverneur don Pedro Oso-