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fit garder les alentours et battre les chemins.

Déjà mieux portant, convaincu que je ne pouvais rester au Cuzco et redoutant la haine de certains amis du mort, avec l’aide et sur le conseil des miens, je résolus de changer d’air. Le Capitaine don Gaspar de Carranza me donna mille pesos, le Trésorier don Lope de Alcedo trois mules et des armes, don Francisco de Arzaga trois esclaves. Ainsi muni et accompagné de deux amis Biscayens, hommes sûrs, je partis une belle nuit du Cuzco vers Guamanga.