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re A A percée de trous, au-dessous de laquelle on place le calciné & le feu lorsque le four est déja un peu échauffé par celui que l’on a fait quelque tems à l’entrée en D sur la voûte. A A, sont deux manieres d’enfourner, l’une en B avec gazette, l’autre en C en échappade, que l’on éleve l’une & l’autre jusqu’à la hauteur de la seconde voûte E E aussi percée de trous. Ce four, dont la fig. 150. représente le plan du dessous de la voûte inférieure, & la fig. 151. celui au-dessus est isolé & environné de quatre murs F F, &c. dont la distance en largeur est de 8 à 9 piés intérieurement, & la profondeur de 9 à 10. La hauteur de la petite voûte est d’environ 4 à 5 piés, & celle de la seconde de 10 à 12. La bouche d’en-bas G, porte environ deux piés & demi & 3 piés de largeur sur environ 18 à 20° de hauteur, on y arrive en descendant plusieurs marches H H, &c. celle d’en-haut I, porte environ 18° de largeur sur presque la hauteur du four, & cela pour la facilité de pouvoir l’emplir; on y arrive par un petit échaffaud de madriers portant sur le sol K, & qui couvre la fosse. Près de ce four on voit une partie de l’attelier dans lequel il est ordinairement.


PLANCHE X.

152. L’élévation. 153. la coupe. 154. le plan du dessous, & 155 le plan du dessus de la fournette, espece de four de reverbere, où on fait le calciné pour la couverte. Elle est composée d’une voûte supérieure A, d’environ 15° d’élévation, 5 à 6 piés de largeur sur environ trois piés & demi de profondeur, dont le fond est le plus souvent enfoncé & creusé vers le milieu, séparé par un petit mur de brique B, d’environ 8 à 9° de hauteur, derriere lequel est une grille C, sur laquelle on met le bois par la bouche D, dont la braise & la cendre tombent dans le fond E, que l’on retire par la bouche F; la flamme s’élevant, parcourt toute la voûte A, en faisant fondre le calciné, que l’on remue avec les rables, rateaux, &c. soit par la bouche G, & la fumée s’éleve par le tuyau de cheminée H, en forme de cône ovale, le foyer I sert à mettre le bois pour l’usage de la fournette.

156. Un rable fait pour remuer le calciné dans la fournette, composé d’une platine courbe A, percée de plusieurs trous à l’extrémité d’une tige de fer B, à douille en C, dans laquelle est arrêté un manche de bois D.

157. Un rateau fait aussi pour remuer le calciné, coudé & meplat en A, à l’extrémité d’une tige B, à douille en C, garnie d’un manche de bois D.

158. Un autre rateau coudé en A, à l’extrémité d’une tige B, à douille en C, & garnie d’un manche de bois D.

159. Une pelle, A en est la pelle, B la tige, C la douille garnie d’un manche de bois D.


PLANCHE XI.

La vignette de la Planche XI. represente un moulin à cheval fait pour écraser le blanc composé d’un arbre A, mu par les leviers B B tirés par des chevaux. Sur cet arbre A est monté un grand rouet C C en charpente d’assemblage, arrêté solidement de tasseaux D D, & soutenu de tirans E E, dont les alluchons faisant tourner les lanternes F F, &c. font mouvoir autant de meules qui écrasent le blanc dans les fonds des auges G G. Lorsque le blanc est encore gros, & que le moulin est rude, on peut arrêter une, deux ou trois lanternes en supprimant deux ou trois des fuseaux A A, fig. 160. dont chacune des lanternes est composée. Cette figure représente une des lanternes du moulin garnie de fuseaux A A, plateaux B B, arbre C, & meule échancrée D.

161. Un des fuseaux mobiles de la précédente lanterne.

162. L’élévation, 163. Le plan d’un moulin à bras, semblable aux précédens, composé comme eux d’une meule échancrée A, à pivot en B, dans le fond d’une auge C, garnie d’un arbre D, à manivelle en E, avec bourdonniere F, arrêtée sur une piece de bois G, arrêtée au plancher de l’attelier.

164. L’arbre du moulin précédent; A en est le pivot, B l’embase & sa clavette sur laquelle pose la meule, C la manivelle, & D le pivot à bourdonniere.

165. La bourdonniere à patte.

166. La crapaudine du pivot.


PLANCHE XII.

167 & 168. Des marteaux propres à différens usages; A en est la tête acérée, B la pomme aussi acérée, & C le manche.

169 & 170. représentent des masses propres à casser & écraser le blanc pour la couverte, A A en sont les têtes, & B le manche.

171 & 172. L’une une mailloche, & l’autre un maillet; A en est la tête, & B le manche.

173. 174 & 175. Des creusets propres à fondre les ingrédiens pour les couleurs, dont le dernier est couvert d’une tuile.

176 & 177. L’une une serpette & l’autre une serpe, toutes deux faites pour couper & hacher le bois ou autres choses semblables à l’usage du four, composée chacune d’un fer acéré par le tranchant A, garni d’un manche B.

178. Un crible en osier fait pour cribler les ingrédiens pour les couleurs.

179. Un petit crible à main, destiné au même usage que le précédent.

180. Un tamis fait pour passer ou tamiser la couverte ou les ingrédiens pour les couleurs, garni de deux poignées A A.

181. Un petit tamis plus fin destiné au même usage que le précédent.

182. Un mortier en A, garni de son pilon B, fait pour piler les ingrédiens pour les couleurs ou la couverte.

183. Un marbre A, garni de sa molette B, fait pour broyer les ingrédiens pour les couleurs.

184 & 185. Des houilles ou houes, l’une droite & l’autre coudée, faites pour remuer la couverte dans les baquets compose d’un fer A, a douille en B garni d’un bâton C, qui lui sert de manche.