Page:Encyclopedie Planches volume 2b.djvu/210

Cette page n’a pas encore été corrigée

Cet œil doit avoir moins de longueur que l’œil de face, & excéder celle d’un œil de profil, la hauteur est la même.

6. Nez vu de face.

7. Nez vu en-dessous.

8. Nez de profil.

9. Nez de trois quarts, vu en-dessous.

Les deux premieres figures ne sont qu’au trait, afin de donner un exemple de ce que nous avons nommé esquisses; les autres figures sont ombrées.

PLANCHE X.

Fig. 1. Bouche de face.

2. Bouche de profil.

3. Bouche de profil, vûe un peu en-dessus.

4. Bouche de face, vûe en-dessous.

5. Bouche de trois quarts, vûe en-dessous.

Dans cette situation, la levre supérieure acquiert plus de largeur que l’inférieure.

6. Bouche de face, vûe en-dessus.

Dans cette situation, la levre supérieure paroît plus mince que l’inférieure.

7. & 8. Oreilles vûes en face.

PLANCHE XI.

Fig. 1. Tête de profil, d’après Raphaël.

2. Tête de profil, vûe en-dessous, d’après le même.

PLANCHE XII.

Fig. 1. Main ouverte, vûe par la paume.

La main a la longueur d’une face de a en b, on la divise en deux parties égales au point c, dont une pour la paume de la main & l’autre pour les doigts. Les doigts sont divisés en trois parties inégales, pour indiquer les jointures des phalanges; la premiere phalange du côté de la paume de la main est plus grande que celle du milieu, & celle-ci plus grande que celle de l’extrémité du doigt.

2. Main ouverte, vûe par la paume, les doigts un peu racourcis.

3. Main vûe par le dos.

4. Main fermée.

Ces trois figures sont faites d’après des desseins de M. Ch. Vanloo.

5. Mains de femme, vûes par le dos, d’après M. Natoire.

PLANCHE XIII.

Fig. 1. Pié vu en face.

Sa hauteur C D se divise en trois parties égales, une pour les doigts, & les deux autres pour le coup de pié. On divise aussi la largeur en trois parties; la premiere, pour le pouce; la seconde, pour les deux doigts qui suivent; & la troisieme, pour les deux autres doigts, en y comprenant l’épaisseur de l’orteil du petit doigt.

2. Pié vu de côté ou de profil.

Il a de longueur une tête. On divise la distance A B en quatre parties égales; la premiere donne le talon; la seconde, depuis le talon jusqu’à la plante du pié; le troisieme, jusqu’à l’orteil; & la quatrieme, la longueur des doigts.

3. Jambe vûe de côté par le jemeau ou molet interne.

4. Deux jambes, dont une vûe en racourci par la plante du pié.

PLANCHE XIV.
Proportions générales du corps de l’homme.

Lhomme doit avoir dans l’âge viril huit têtes de hauteur, depuis le sommet jusqu’au-dessous de la plante des piés, une du sommet au-dessous du menton, une du menton au creux de l’estomac, une de-là au nombril, une du nombril aux parties génitales, & une des

parties génitales jusques un peu au-dessus du genouil, une du dessus du genouil au dessous de la rotule, une de-là au bas des jemeaux, & une du dessous des jemeaux sous la plante des piés.

Les bras ont trois têtes de longueur depuis l’attachement de l’épaule à la mamelle au point A, jusqu’au bout des doigts.

Toutes ces hauteurs sont marquées sur la Planche, ainsi que les largeurs: deux T signifient deux têtes, deux F deux faces, & N & ½ signifie un nez & demi.

C’est ici le lieu où nous aurions placé les Planches qui regardent l’Anatomie; mais comme nous l’avons fait observer, nous aurions fait un double emploi. Ainsi on peut voir dans la premiere partie les Planches d’Anatomie que nous avons données. Nous indiquerons seulement ici celles qui sont suffisantes relativement à la partie du dessein.

Anatomie.

Planche I. Le squelette vu par-devant.

Pl. I. n°. 2. La tête du squelette, fig. 1. & les fig. 5, 5.

Pl. II. Le squelette vu de côté.

Pl. III. Le squelette vu par derriere.

Pl. IV. L’écorché vu de face.

Seconde Pl. IV. Mains & piés dissequés.

P. V. L’écorché vu par le dos.

Pl. XI. XII. fig. 1. par rapport aux muscles du visage seulement.

PLANCHE XV.
Figure académique vûe par-devant, d’après un dessein de M. Cochin.

On fera attention pour mettre cette figure ensemble, aux parties qui tombent à-plomb l’une sur l’autre, comme, par exemple, que l’épaule droite tombe perpendiculairement sur le coup de pié droit, & ainsi des autres parties. On observera que lorsqu’une épaule est plus basse que l’autre, la mamelle du même côté doit baisser de la même quantité, ensorte qu’une ligne tirée d’un bouton à l’autre des mamelles, est toujours parallele aux clavicules, dans quelque mouvement que ce soit. La partie du corps qui plie, rentre sur elle-même au défaut des côtes avec les hanches; & la peau de l’autre côté s’étend, & laisse un intervalle plus grand depuis la derniere fausse-côte jusqu’à la crete de l’os des îles: ce qui rend, dans cette figure, le contour extérieur du côté droit plus coulant & plus grand que son opposé, qui se trouve par cette raison enveloppé, & ne peut se rencontrer vis-à-vis du premier.

On remarquera dans toutes les situations de la jambe, que le jemeau externe est plus haut que l’interne, & que la cheville ou malléole interne est plus haute que celle de l’autre côté, & que, par cette raison, tout le contour extérieur est plus grand que le contour intérieur & l’enveloppe.

PLANCHE XVI.
Figure académique, vûe par le dos, d’après un dessein de M. Cochin.

On fera même attention que dans la précédente pour les à-plombs, & on observera que les contours ne sont point vis-à-vis les uns des autres, & que les formes sont contrebalancées par des oppositions plus ou moins coulantes, suivant que les muscles travaillent plus ou moins.

PLANCHE XVII.
Figure académique, vûe par le dos avec racourcis, d’après un dessein de M. Fragonard.

Les proportions de cette figure ne pouvant pas être exprimées dans les longueurs, à cause des racourcis; on doit apporter la plus grande attention à tout ce qui peut donner de la vraissemblance aux parties fuyantes, par les effets des lumieres & des demi-teintes, & par