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ARQUEBUSIER,
Contenant une Planche double & cinq Planches simples, ou sept Planches.
PLANCHE Iere. double.
Machine à forer & à aleser les canons de fusil.

Fig. 1. A, Bac qui se remplit d’eau. B, tuyau ou canette qui conduit l’eau dans le bac A. CC, canal qui conduit l’eau sur les aubes de la roue D. D, roue qui fait tourner la poulie E. E, poulie qui fait tourner l’arbre F. F, arbre qui fait tourner la roue G, & la meule H, & le quarré I, où est adapté le foret L. La roue G fait tourner la roue M. La roue M, par un arbre N qu’on ne voit pas, commun à cette roue M & à la meule O, fait tourner la meule O, le quarré P, & le foret Q. R, fosse du foreur. S, fermeture. T, piece échancrée qui porte le canon. V, planche où est placé le semeur. C, X, Y, rigoles qui portent de l’eau à toutes les fosses.

Plan de la machine.

2. Les mêmes lettres désignent les mêmes parties que ci-dessus.

3. & 7. Plans de deux forges. 1, la branloire. 2, le soufflet. 3, la forge.

4. & 6. Deux enclumes, l’une à une seule bigorne, & l’autre à deux.

5. Espece d’enclume à étamper en rond.

PLANCHE II.
Machine à canneler les canons de fusil.

Fig. 1. L’établi & la machine toute montée.

2. Le tourneur qui met la machine en travail.

3. Vûe de la machine plus développée par le côté opposé à celui que la vignette montre. P, l’établi. A, B, chevalets portant la table, & que l’on voit séparés, fig. 6. Pl. III. & montés, fig. 5. même Pl. III. A, E, fourchettes qui portent la meule. C, vis qui sert à lever & à abaisser l’extrémité E des fourchettes. D, bras de l’écrou, qui ayant sa partie extérieure faite en poulie, reçoit les extrémités E des fourchettes. L M, L M, regles de fer servant de guide au chariot. H, K, deux TE’ servant à limiter la course du chariot. G, poulie sur laquelle passe la corde qui vient de la grande roue. L’axe de cette poulie porte la meule dont la partie inférieure plonge dans l’auge F.

4. Le chariot. g, K, les patins. Q, R, vis de pression, qui assujettissent la premiere Q, le déviseur N & la seconde R, la poupée à pointe lisse. S, verge ou tige du chariot. T, canon de fusil, pris entre les pointes des poupées Q, R.

PLANCHE III.

Fig. 5. Vûe de l’établi P, la table (fig. 14.) de la machine étant ôtée. A, B, les chevalets. C, vis qui passe entre les fourchettes.

6. Un des deux chevalets, le chevalet A séparé de l’établi; les embases des montans terminées en boulons taraudés, pour recevoir, après avoir traversé la table de l’établi, les écrous X, qui servent à fixer ces chevalets sur l’établi: le chevalet B est fixé sur l’établi de la même maniere.

7. Vis C de la fig. 5. vûe séparément. Son embase est aussi terminée par un boulon taraudé, qui reçoit, après avoir traversé l’établi, l’écrou V.

8. A, E, les fourchettes. G, coq ajoûté à l’une des fourchettes, dans lequel sont placés les colets g, qui reçoivent un des tourillons de l’arbre de la meule. f, colets qui reçoivent l’autre tourillon.

F, l’auge. B, traverse percée, à laquelle sont assemblées les fourchettes. Cette traverse est reçue entre les deux montans du chevalet A, où elle est fixée par la cheville a a, qui passe par les deux montans & toute la longueur de cette traverse.

Fig. 9. Ecrou qui reçoit intérieurement la vis C de la fig. 5. & extérieurement les extrémités E des fourchettes. D, croisillons de l’écrou.

10. Assemblage de pieces, dont la fonction est de limiter la course du chariot entre les jumelles. H, le TE’, coupé suivant sa longueur, & dont on voit l’intérieur taraudé. L L, coupe des jumelles qui reposent sur la table. b, virole ou goutte de cuivre, par laquelle passe la vis d. Cette vis, après avoir traversé la table, entre dans le TE’H. e, œil de la vis.

11. M, la meule-taillée. G, la poulie.

12. fig, l’arbre commun de la meule M, & de la poulie G, qui y sont fixées par des écrous.

13. & 15. Deux pieces pareilles; ce sont des regles qui servent de guides au chariot. L, M, vis de pression qui assujettissent - ces guides sur la table.

14. l m, l m, plan de la table. 5, 6, ouverture, par laquelle la partie supérieure de la meule sort, comme on voit, fig. 3. 1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, mortoises, à-travers lesquelles passent les vis d e, fig. 10. qui servent à fixer les TE’ qui limitent la course du chariot.

16. Patins mobiles de la poupée à pointe lisse. g, partie du patin qui marche entre les guides LM, LM des fig. 13. & 15. e, f, lardons qui entrent dans les parties latérales de la poupée.

17. Elévation de la poupée, du côté de la pointe E. a c, b d, vis servant à éloigner ou à approcher le patin du corps de la poupée.

18. Pointe à pans, qui porte l’alidade du diviseur. G, partie cannelée qui entre dans la culasse du canon. p r, partie cylindrique qui traverse la poupée, & sur laquelle la vis d’arrêt Q de la fig. 19. vient appuyer. r s, autre partie cylindrique, qui traverse l’épaisseur du cadran. s N, partie quarrée, qui reçoit l’écrou à oreilles, qui porte l’aiguille ou l’alidade m, fig. 19. du diviseur.

19. Poupée fixe du chariot. K, partie du patin qui passe entre les deux coulisses. F, les parties du canon, du côté de la culasse, où la pointe à pan G est entrée. N, le diviseur. N m, l’aiguille ou l’alidade. Q, vis de pression, qui fixe la pointe cannelée dans la situation requise.

20. La poupée mobile. E, la pointe lisse qui entre dans l’ouverture du bout du canon E F. g, patin qui passe entre les guides L M des fig. 13. & 15. a b, vis servant à éloigner le patin du corps de la poupée, pour que la surface à canneler soit parallele à la table. e, une des fourchettes du patin mobile. h, boîte de la poupée. R, vis de pression, qui assujettit cette poupée sur la barre du chariot. T F, fracture de cet assemblage entier.

PLANCHE IV.

Fig. 1. Foret en bois.

2. Broche pointue.

3. Queue de rat en bois.

4. Compas en ressort.

5. Broche à pans.

6. Trusquin.

7. Pierre sanguine.

8. Ciseau.

9. Lavoir.