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dessus des lignes a d, b c, sont les arcs doubleaux; celles au-dessus des lignes a b, d c, lorsque ces parties sont fermées de mur, s’appellent formerets. mp, mn, mo, sont les liernes; ap, bp, co, cn, sont les tiercerons; a c, b d, sont les ogives.

PLANCHE III.

Fig. 19. Voûte hélicoïde sur noyau.

20. Ceintre gothique, approchant de la chaînette.

21. Panache.

22. Plate-bande, dont une moitié B C est composée de voussoirs, dont les joints de lit sont formés par un seul plan, C C, & l’autre moitié A C, par des voussoirs à crossettes.

22. n. 2. Un des voussoirs à crossette en perspective.

23. Equerre du tailleur de pierre; elle est de fer.

24. & 24. n. 2. Usage de l’équerre pour équarrir une pierre.

25. Sauterelle, fausse équerre ou récipiangle.

26. Arc surbaissé.

27. Arc surhaussé.

Outils du tailleur de pierre.

28. A, têtû. a, son plan. B, laye ou marteau bretelé. b, son plan. C, ciseau. D, maillet. E, marteau ou pioche. e, son plan. F, riflard bretelé. G, crochet. H, ripe.

PLANCHE IV.

Fig. 29. Epure.

30. Voûte plate d’une seule pierre.

31. & 31. n. 2. Voûte plate, composée de plusieurs rangs de voussoirs inscrits les uns dans les autres.

32. Plate-bande.

33. Plancher composé de poutrelles, proposé par Serlio.

34. A, extrados. B, intrados ou doele d’un des voussoirs d’une voûte plate.

35. Doele d’une voûte plate, proposée par M. Abeille.

36. Extrados de la même voûte.

37. Compartiment de l’extrados d’une voûte plate, dont les claveaux ne laissent point de vuide.

37. n. 2. A, doele d’un des claveaux de la voûte précédente. B, extrados du même claveau.

38. Compartiment de l’extrados d’une voûte plate en quarrés égaux, diagonalement opposés à ceux de l’intrados.

38. n. 2. a, doele ou intrados d’un des claveaux de la voûte précédente. b, extrados du même claveau.

PLANCHE V.

Fig. 1. 2. 3. 4. Démonstrations relatives à la poussée des voûtes.

PLAN, Coupe & Développement d’un moulin à vent, propre à battre & pulvériser du tuileau, à broyer du ciment, du mastic, & à scier en même tems des pierres en dalles.

PLANCHE Iere.

Coupe verticale du moulin.

PLANCHE II.

Fig. 1. Plan de la tour du moulin, de son arbre, & de l’appenti renfermant la machine à scier les pierres.

2. Cylindre ou tambour excentrique, avec une partie de l’arbre qui est brisée.

3. Plan & profil du cylindre & de l’arbre.

4. Peigne pour arranger les scies à égale distance.

5. Bâti ou porte-scies.

6. Profil de la fig. 5.

7. Maniere dont les lames des scies sont attachées.

8. Meule avec son arbre pour broyer le ciment.

9. Plan de la meule, avec laquelle on peut broyer aussi des pierres à fusil calcinées & mises en poudre auparavant dans les mortiers M, M, M, de la fig. 1.

Ces pierres à fusil servent à faire le mastic pour remplir les joints des dalles, quand il est nécessaire.
PLANCHE III.

Figure 1. Coupe verticale de l’appenti sur sa largeur, où on voit le porte-scie, & le moulinet qui sert à l’enlever.

2. Coupe verticale de l’appenti sur sa longueur; le profil du porte-scie, du moulinet & du balancier.

3. Vûe du balancier tout monté.

Nota que la partie supérieure de cette machine est entierement semblable à celle des moulins à vent, à blé exclusivement jusqu’en A Pl. I. où il y a une lanterne qui fait tourner le hérisson B horisontal de la même Planche, dont l’arbre & le mouvement sont communs à celui C, lequel engraine dans les petits hérissons D, D, D, Pl. I. & Pl. II. fig. 1. qui font tourner la meule E, Pl. 1. dans les cuves F, Pl. I. & Pl. II. figure 1. pour y broyer le ciment ou mastic. Le grand hérisson C est aussi denté de champ en-dessous, pour engrainer dans la lanterne G, P. I. & P. II. fig. 1. & faire tourner l’arbre H, auquel sont entées trois levées I, Pl. I. desquelles il n’y en a que deux apparentes, celle du milieu étant cachée par l’arbre H. Ces levées agissant sur les mentonnets K, font mouvoir les pilons L, pour pulvériser les tuilaux mis dans les mortiers de fer fondu M de la dite Pl. I. Hors la tour de cette machine, & à l’extrémité de l’arbre H, Planches I. & II. il y a une barre de fer courbée en broche, Planche II. fig. 2. à laquelle est appliqué le cylindre ou tambour excentrique O, qui s’introduit librement dans la chambre P, Planc. III. fig. 2. du balancier Q de la même figure, & le fait aller & venir, quand l’arbre H fait ses révolutions. A ce balancier Q, qu’on voit aussi Planche II. fig. 1. on applique une des extrémités des barres de bois R, par le moyen des tourillons S; l’autre extrémité est ajustée en charniere à la tête T du bâti ou porte-scie V de ladite Planche 2. fig. I. & Planche III. fig. 2. pour lui communiquer le mouvement de faire aller & venir horisontalement les scies sur les pierres Y de la Planc. III. fig. 2. posées au-dessous. Chaque porte-scie coule entre quatre poteaux Z, Planche II. fig. 1. & Planc. III. figures 1. & 2. plantés verticalement; & quand les pierres sont sciées, on releve les scies par le moyen des chaînes de fer &, &, Planche II. fig. 5. & 6. & Planche III. figures 1. & 2. qui se dévident sur les cylindres des moulinets a, Planc. III. figures 1. 2. Devant & derriere les pierres qui sont à scier, il y a deux fosses b, Planche II. fig. 1. & Planc. III. fig. 1. pour recevoir l’eau & les grès avec lesquels on arrose. c, c, c, Planche I. & Planche II. fig. 1. tonneaux remplis de mastic. d, Planche I. petite serre pour les outils, dont le plan est représenté en d, Planche II. fig. 1. e, e, même figure, seaux d’eau pour arroser les pierres. f, f, cuillieres pour arroser. g, g, g, même figure, épaisseur de la cloison de l’appentis.

MACHINES A FORER
les pierres, & à arrondir les bases des colonnes.

Fig. 1. Tour pour arrondir les bases des grosses colonnes. Cette machine est de l’invention de M. Puisieux, architecte du Roi.

A, piece de bois posée perpendiculairement, & arrêtée en X & Z; elle est mise en mouvement par le double levier B, B, à l’extrémité duquel sont deux paloniers auxquels on attache des chevaux. Cette piece de bois porte un rouet C, qui s’engrainant dans deux lanternes, fait tourner les deux arbres D, D, portant chacun un rouet semblable au premier, lesquels font mouvoir les deux lanternes d, d. E, massifs par lesquels entrent les tiges des lanternes d; ils portent plusieurs roulettes vers les extrémités de leurs circonférences, comme en K,