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De plus , oomme use dklara co~tt~ le scepticisme avec beaucoup d’énergie, Cicéron , sans doute pour cette raison, le dit plus stoicien qu’académicien. Toutefois, ll bien saisir l’esprit de la doctrine d’Antiochos, on y trouvera plutôt un véritable éclectique , faisant consister la réalité des connaissances dans te témoignage des sens, dans telui de la conscience et dans la véra• eité des facultés dè l’entendement. Ainsi cette cinquième académie , dont Utut, dit-on, te fondateur, n’en mé.. rite pas le nom, puisqu’on ne peut la fegarder comme ayant maintenu et enseigné les principes fondamentaux des académiciens ; on n’y retrouve en aucolle manière l’esprit de ces philosophes célèbres, mais bien plutôt celui des dogmatistes. En un mot, ce n1es’ qu’un mélang~ de la doctrine des stoïciens, altérée en plusieurs points, et de celle de l’ancienne académie, à peu près égalemetlt mutilée ou réformée ; ce qui établit entre ces deux doctrines un rapport , une analoglè assez difficile h saisir et plus apJ,jarente que réelle. D’après l’examen du caractère et de l’esprit particulier des différentes tcadémies , on peut conclure contre . . . ’ ceux qu1 en admettent cinq, qu’il n’y en a eu que quatre, plus on moins distinctes. Mu.LoN. Pour plUJ amples éclaircissements sur la doctrine des académiciens, on peut conllllter Diogène Laerce ; SedUJ Empiricus ; Cftl !ton, dans ses Académiq11e1 : saint Augnstio , dans SOD Traitê contre les academt- ~ ; et le P. Valence, dans l’ouvrage qu’il a donué sous le titre d’Academica.

ACAJOU. (Histoire naturelle.) Tout( le monde possède aujourd’hui des meubles en acajoa 1 " l’OB t’in• qUiète J :lêd de rllislolru de l’arbre ..-ï produit an bols si utile. n eet résulté du peu de iOin que l’on a mis longtemps ~ le connattre, que ce nom d’acajon n’a pas été appliqué par les botanistes eux-mêmes ~ l’arbre qui le produit Téritablea :nenl. L’acajou de c :euJ-ci est le eassuviom de M. de Jussieu, qui ne s’élèTe pas~ une fort grande hauteur , et donL le tronc n’est jamais assez considérable poar fournir les pièces de boi& considérables qu’oa emploie dans les ateliers d’ébénisterie, Un fruit singulier ; improprem4ftlt appelé pomme et noiaJ d’acajou, et qui est bien celui du cassoTinm ; a donné lien à cette erreur. On l’apportaitdescoloniesdepoislongtétilpa pamli diverses raretés, comme celui doM la 81’aine produisait l’arbre d’off prolenalt un bois de pl08 en piUli techerehé. On voit souvent de ces frUits ; trMgros, oonael’fés datis des boutellleri i’emplies d’esprit-de-vin’ ét ddüt roriflce est gi éttoit qu’on ne conçoit guète cotnment Us y ont été introduJts, quand on ne connatt point le prooécW fort simple pat lequel ott fait tnthit dans w tlacoli ttn bourgeon l fràit 1 introduit après la fécondation de I’oo •aJre par les étamines. Le boiS d’acajou provient de l’4till"’ cardier , arbre des Indes dont ou connatt deox espèces qni lttteigneol aux dimensions de nos pb1s grands chênes. Plnsieurs autres arbres d~ pays chauds fournissent aussi, datJs le èôDi.• merce, du bois que l’on confond nec l’acajou ; tels sont ceux què les botanistes ont appelés ~edreUa et IWitenia. ce nom d’acajou ptratt àU resle n’etre que hl ~t’tflpllon dés lllcJtll érzjtt d ~- J qtl ’ datta 18 lit !gtta a~ l’lfdtft9