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139 ACACIEKS -

le nom fw lequri on lUxtptt um 8tcU d’Ariens, qui avaient pour clief iT*et, taee»tteur d’ËiisÈhe, sur le ùé^ de Ciaaré». Il wrail difHcile lie dire eiacleinenl quelles étaient leur« croyance» ; Acace lui-mËme changea pliiBÎeurB roi» d’opinion» 1 arien d’abord, il a^ijura l’arianianu pour KUlrer dans le Min de l’égliie catholiqae , pois embrasser de nonveau les erreur» d’Arine. Ûl dépoBer talat Cjrille, patriarcbe de Jénualem, contribua au banalùement du pape Libère, et fut eulia déposé lui-mCioG, au coacile de Séleucie, ea 3&S. U mounil en 365. Vojr. Abiew-X.

ACADiNiB/AxBJniiEa. {ÂnHqttilés.)Cétait on gymnase arec an jardin , situé dans k Céramique, l’un des faubourgs d’Albènes, à six stades et an i]ordK)ueiit de la ville. Ce lieu était rempli d’eauiEtagnanlËs et fflalsaiaes. Cimon le d^séclia, y pleata des allées de plalaues et des bosqucU , et dès lora l’ Académie derinl la promenade fovorite des Albéniens. Platon, qui possédait dani le voisinage lin petit domaine, y réunissait ses disciples ; de li son école se nomma i’Àcadémie, et ses «éclateurs les académicient {Voy. plus loin, col. iS9 et SUIT.) De même, le J^yc^, autre gymnase situé su sud-esl d’Albénes , était la promenade des pbilosoplies de la secte d’Arislole. que l’on nomuiait péripaléliciem , du grec itipincnéu) , obambulo , je me promène k l’entour. On appelait l’Académie, la promenade d’en bas, ou le gymnase iclerieur ; le Lycée, la promenade d’en bsul) ou legym-L’ Académie, faisant partie du Céramique, dont le nom vient de xÉp«iiii ;i terre de potier, vase de terre, et qui était rempli en effet de monumeuts et d’urnes funéraires, était lissait ceux qui avaient rendu des services signalés à la patrie.

Le nom de l’AeadémU venait du béros Aeadémus, (|ui avait découvert t Castor et Pullux l’endioit oit Hélène, leur soeur, s’était cachée avec Tltésée son ravisseur : ils étalent venus, à main armée, la redemander aux Allkéniens , qui avaient répondu qu’ils ne savaient où ellR était ; àmdétmu , pour arrêter la guerre qui allait commencer, leur apprit i|u’cJle était cachée à Aphidna. Ces deux Itk-VA allëreul aliaqner cette fille, la prirent d’assaut et la rasèrent. Les Lacédémoniens, pur recoimaiEsauce pour ce service rendu aux Dioscurcs , épargnèrent le gymnase et les jardins de l’ilcad^tc, toutes les fois qu’ils ravagèrent les faubourgs d’Athènes ; mais le farouche Sylla délruiut ces bosquets délicieux , et fit construire, avecles arbres, des machines de guerre pour s’emparer de la ville. CicéroD Toulut faire revivre le nom de VA-ACADÉMIE ’ 140

wdiaa*i il le deaua k sa maison de campagne près de Pouïzoles. C’est là qu’il se plaisait è converser avec ses amis sur divers sujets de pbilosopble, et qu’il composa ses Qitœstionei aeademieœ, sea livres delà Nature des dieux, et ses six livres de la République, qui ont été en grande partie retrouvés si beureusenieal par leoardinal Angelo Hijo. X.

ACAD&HIB. (Bistoirt littiraiTt.) Ce mot, qui tire son oiigine du jardin d’Atlièues où flaloo rassemblait ses disciples , pour leur enseigner ses préceptes, a d’abord désigné un corps de professeurs , une école chargée d’une brancbede l’enseignement, et c’est encore dans ce sens qu’il est appliqué pour désigner les grandes divisions du corps universitaire en France ; par extension , il a été donné aux réunions de gens de lettres, de savants, d’artistes qui se proposent, par leurs travaux communs, par les encourag»menls qu’ils distribuent, de contribuer aux progrès des sciences, des lettres et d«B aits. Kiilendues dans cette accepEion, les académies ou sociétés savantes et artistiques ont été inconnues aux anciens , et ce n’est guèrequ’à l’époque de la renaissance qu’elles apparaissent dans riiistuire. Il est vrai qu’on a voulu voir en Europe la première de ces instilutiona, dans cette société bizarre fondée pir Charleniagne , et dont les membres, sous un nom emprunté à l’Ëcrilure ou à l’antiquilé , cultivaient la grammaire, l’iiistoire , la rhétorique et les mathématiques. Maison n’a sur celle académie, qui semble n’avoir élé qu’un simple cercle d’amis lillériûres du monarque, aucune notion assez précise pour rien allîrmer sur sa constitution. Dans le siède sui-T «ot, Alfred fdnda une académie à Oxford’ ; mais cette académie , comme plus tard celles des Maures 4 Grenade et à Cordoue, n’était qu’une école, une faculté, pour nous servii’ de notre expression moderne ; et la preuve, c’<fSt que celle même académie d’Oxford a été le eowmaucement de l’uiùversiié établie depuis dans cette ville.

L’académie que Fou peut k plus juste titre regarder comme la Dtère de celles qui se sont ’ établies en si grand nombre daus tout le monde civilisé, est celle des Jeux fiormtx. Elle fut, assure- t-on, fondée à Todlouse par ClémeiiceUaure,en 1315, dansie but de distribuer des prix et des récompenses aux troubadourt. Ses membres prirent le nom de mal-Ira du gai lavoir. Les prix qui étaient dnnnés couaielaienl en des Qeurs d’or et d’argent. Cette société, mslgré son ancîenuelé, ne fut lout«fuis reconnue par l’État qu’en 16 !94 et conSrmée par lettres patentes du roi ; le nombre de ceux qui la composaient fut alors Qxé à trente-six. Depuiscette époque, sauf durant D.qitizeabyG00l^lc