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ë^KOfAto d*An^eUrre pour prêcher r^TUiglle en EUilopie. Ces rtdtt nous nMdtrcnt i’AbyHlniaeomine diviiét , MU< le rtftport poUtl (|ne,mtnili tiatB priDdptui : la Schoa, rimhart , et le Tigré. L’emperear, qui régnitt iaiMgoaTemer AGoDdar, w nomnill Bn 1830 êiiidgar, M éLatt montd inr le Ihbw 1 1* mort da MO trire JOat. Le Sdioa obéluilt à SatUa Stiataé ; lHarlé, filï de Qouio, étail |onnmeur de l’Amliar*, etteTIfr^ avait poar Chtr Sabaçadii. Ed iR31,8al»gadh fUlprleet Mcaplté pat les Gillu , dîna dm’ bataille ob péril Marié , et le pa ;i tut de noureau livré t OM anarclire complile. .411 ItarU, p«t<t-fil«  d« Gouxo, délrflDa Guldgar et ]e remplaça )>«  Jbai. celui-ci , un an aprèt, fut obligé de céder lelrdne h Gnebra-Chrisloa, auquel tmcMt bisitât torum on autre MHiTerain, dont H, Gobit, lors de Koa départ, ignorait laéme le V0r« poar la klbUofnpIila l’irllelt pr^cédesl. ABTssiITtB (langtia de 1"). En létPodDlnnt en Eiirape, au seltlème liècle, le connaisince d’une des langues de rAbjBstnie, Jean Polken la ilésignii, on ne satt pourqnoi, du non . dé clialdéen , qu’elle porta ensuite simultané-’ ment avec celui d’indien , pour éclianger enHn l’iiii et l’autre conlre celui d’éthiopien. Le Toya^eur Bruce a écrit nue dlMertatiwi pour prouver que cette langue , que l’on a nommée ausalfA^eiOupluUttffAfii du nom du royaume oA elle était surtout en uMige, et aroumite, du nom de la capitale de ce royaume, était Is langue primitive delà race humaine et que sescaracUrés étaient les premiers qui eussent été Intentés. Miirray,rédlleor de Unice, se contente de f olr dans l’étlilopien le plus ancien des dialectes arabe* existants, et, dansae !<car3u-tèrcs, un composé des formes greco-égypllenne» et des formes sémiliques. Contrairement à ce qnl a lieu dans les autres idiomes de celte boillle, celui-ci s’écrit de gauclie k droite, et, comme la figure de chacune de ses vingt-It consonne» peut recevoir, sous forme d’appendice, celle d’une de ses sept voyelles, il en Tésiille un syllabaire de cent qualre-Ttngl deux arsrltms.L’élliiopien, infiniment plusdiir que l^rabe, d’oh il dérive, a noUmmenl cinq con-Kmnea dont un organe européen, dit Adelung, dans son jrirArIrfafe, ne saurait rendre la rudesse, ce savant explique cette partlcularilé par lefallquelerameauéltiioplen s’est détaché de la SOiielie anbe i une époque où aucune culture n’avaitencorepblltxllecl. Dnreste, eettdlome fcon«erve dans «es racines et dans ses formes {^mmaticstes , dans le système de sa décllnal-Éon, dans celui de sa conjugaison, ainsi qoe dans l’emploi des affixea personnels, une Trappaate analogie avec c^ul d’où il est sorti. Lintcoduetioa d’où certain DOmbra de mot*, tant d’origine alrlctine qne d’origine greeqae, n’a point détruit ta physionomie générale. An quitoniéme siècle, par suite d’un changement de dyntslie , le gfali iDcien eesu d’Aire la lingue de la «cnu-. L’idiome domimnt, ï partir de cette époque , &I celui île la province d’Amliara, lequel, Ûen qtt’ayani en commun avec l’autre présde la moitié des mois d* •on vocabulaire, s’en élotgne sensiblement tl par le grand nombre de racines d’una urlgiiM psrtrculltra qu’il contient, et par sa grammaire, qui n’a pas cette variété de rormee, eataatiée renurqtiabla dei langues sémiliques. L’amharlqoe * sept lettres de plus que Téthiopien, el II adoucit slngulièrentent lea artlollalions dures de ce dernier. Il ne distingue pM de genres dana In noma «t présente dans «M flexions une grande nnfbrreMé. Bien qu’il la soit approprié, comme nous raTondlt,iiM partie des mota du glill k une époque qui n’eU pas connue , Il est imposslbie de dire qu’il en dérive. Adelnng croit rnSme retranviH- dons l’amharlque le* débris de l’anoiea idiesne de* Troglodytes.

Le dérivé le moins altéié de l’aoclen ghli est le dialecte parlé aujourd’hui dans le royannte de Tigré el que l’on a quallOé de ghii lAo-L’ancien , devenu langue savante , est encora lldibUK employé dans la liturgie, dans le* traités religieui on scientifiques, dans la rédaction des aonales du pays ainsi que dan* les ordres qui émanent du souverain. On dit que, dan* les provinces de Clioa et d’EITal, féthiopien des livres se conserve dans toute *■ pureté, et qu’il est encore le dialecte du district de (Joucan ou .Cancan duns lu province de Dembea.L’amli^i que, quoique nécessairement connu de tous tesAbysains tevétosde quelque Ibaclion publique, et répandu dans plusieurt provinces en dehors de l’Amhara , s’écrit rarement. Certaines tribus ont cepeudaiil emprunté, en les modifiant difttsement, les caractères éthiopiens.

Les prinripaui dialectee de FAbyssinie sont, avec ceux que noua avons déjï mmimés, les dialectes des Gahtes, des Agaos. des Falashas, et des OallH. Celui desGifstes eal une corruption de l’iimliarique. L’hamlonga, parlé par lea AgaoBdiiLasla,est,ditH.D’Abbad le (Journal osiafffut, troisième série, a" Il ], d’une doreté étrange. Les peuplades de pasteurs qtd habitent le Dankall.lalone de la mer Ronge, parlent, dU-on , uu langage également disilnet du ti^iréen et de l’sniliarique. Le géographa arabeMccrlcy,dtéptr M. IV. Desret^rs dao* m descripUmi de l’AbjHlnîe, dit que dans les provinces musulmanes de Z<H]a on poumtt compter jusqu’à cinquante dialectes. Le* mthométanset les juih disséminés M ’ partie* du territoire patient , le» ni D.qitizeabyG00l^lc