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AVIS DE ~’ÉDITEUR.

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L’ordre alphabétique nous force à n’insérer que dans le second volume des articles d’un haut intérêt , et que nous devons à MM. le comte Lanjuinais , pair de France ; Étienne , Alex. de Laborde , membres de la Chambre des députés ; Benjamin-Constant , l’un de nos meilleurs orateurs , el le premier de nos publicistes ; Jouy, l’auteur de l’Ermite, de la Yestale et de Sylla ; Jay, l’historien du cardinal de Richelieu ; Barbier , ancien bibliothécaire du roi, auteur du Dü :tWnnaire des anonymes, etc., etc., etc. D’autres écrivains non moins recommandables concourront à la rédaction des volumes suivants : leur nom se trouvera toujours en . & !te de chaque volume.

Tous ces noms qui valent des éloges, indiquent assez les soins de Il. Courtin pour oft’rir à la France un ouvrage digne d’elle ; il recevra avec reconnaissance les articles que les savants nationaux ou é~rs voudront bien lui envoyer ; et, dès le premier volume , il doit témoigner sa gratitude pour les renseignéments qui , par amour pour les lettres et la philosophie, lui ont été transmis par _ D. Arnao, avocat au barreau de ,Madrid et membre de l’Académie de l’histoire de la langue espagnole ; Barbier, ancien bibliothécaire du roi de France ; Liagno , ancien bibliothécaire du roi de Prusse ; Suehi, avocat et membre de la Faculté de droit à l’université de Vienne ( Autriche ).

Tel est le plan que nous nous sommes imposé : maintenant nous devons compte à nos lecteurs du mode que nous avons cru devoir adopter pour en rendre l’exécution plus utile. Autant que l’ordre des chQses nous l’a permis, nous n’avons inséré que des articles g.énéraux, sous lesquels venaient nécessairement se placer les articles particuliers ; des mots collectifs autour desquels se groupaient naturellement les idées accessoires. C’est par cet unique moyen qu’il nous a été donné de pouvoir resserrer dans un cadre circonscrit l’immense amas des connaissances humaines. Ce plan avait encore pour le lecteur un grand avantage, il s’opposait aux répétitions des mêmes idées, et quelquefois des mêmes paroles, dans une foule d’articles qui, dérivant d’une source commune, appar-