PAYS. AUNE de Paris. MÈTRE.
- Genève
- pour les toiles 0,9615 1,2427
- — la laine 0,978 1,2623
- Genève
- Gotha 0,476 0,5657
- La Haye 0,595 0,7171
- Hambourg 0,484 0,5752
- Hanovre 0,492 0,5947
- Harlem, pour les toiles 0,625 0,7428
- Hollande 0,5683 0,6754
- Inspruck 0,681 0,8093
- Irlande 0,7673 0,9153
- Konigsberg 0,484 0,5752
- Lausanne 0,905 1,1755
- Leipsick
- pour la soie 0,580 0,6893
- — la laine 0,476 0,5657
- Leipsick
- Londres
- pour les toiles 0,7626 0,9063
- — la laine 0,5887 0,6996
- Londres
- Lubeck 0,4895 0,5817
- Magdebourg 0,5612 0,6669
- Moravie 0,665 0,7903
- Munich 0,7019 0,8343
- Neuchâtel 0,9492 1,2291
- Nuremberg
- pour la laine 0,5000 0,5942
- — la soie 0,5556 0,6603
- Nuremberg
- Olmutz 0,665 0,7903
- Osnabruck
- Ordonnance 0,4912 0,5945
- pour les toil. 0,5808 0,6901
- Osnabruck
- Padoue 0,5882 0,6990
- Paris 1,0000 1,1884
- Bologne 0,5186 0,6151
- Revel 0,4502 0,5350
- Riga 0,4610 0,5479
- Silésie 0,487 0,5787
- Stetin 0,5479 0,6513
- Stockholm 0,5004 0,5046
- Stralsund 0,4901 0,5729
- Suède 0,4996 0,6052
- Trieste
- pour la laine 0,5694 0,6777
- — la soie 0,5403 0,6421
- Trieste
- Tirol 0,677 0,8041
- Vienne 0,653 0,7762
- Ulm 0,481 0,5716
Assez généralement les aunes se divisent en demies, tiers, quarts, sixièmes, huitièmes, seizièmes & même trente-deuxièmes.
AUTAN ; altanus ; sud-ost, wind ; s. m. Vent qui souffle du côté du Midi : selon quelques-uns, c’est le vent sud-est, & selon quelques autres le vent sud-ouest. Il est ordinairement orageux.
AVALAISON ; aquarum lapsus ; abschiessen der wassen nach starken regen ; s. f. Chute d’eau impétueuse qui vient de grosses pluies qui se forment en torrent. Ces avalaisons occasionnent souvent de très-grands ravages, particulièrement dans les pays montagneux, lorsque les torrens qu’elles forment, s’ouvrent des routes nouvelles & s’écoulent sur le flanc des montagnes.
AVERSE ; pluvia vehementior ; regenstark. Pluie abondante survenue tout-à-coup par quelque orage. Voyez Pluie, Orage.
AVEUGLE-NÉ ; cæigenus ; blindgeboherner ; subst. mas. Qui est né aveugle.
Plusieurs causes peuvent déterminer l’aveuglement ou la cécité ; il en est qui existent de naissance : ce sont les seules que nous considérerons dans cet article ; les autres, qui sont les plus ordinaires, se manifestent par les progrès de l’âge, à la suite d’une lésion particulière de l’œil, après une affection générale ; enfin, elle peut résulter d’une cause extérieure. Voyez Cécité.
Quant à l’aveuglement de naissance, on peut le diviser en deux classes : celui qui est susceptible de guérison, & celui qui ne l’est pas.
Dans le premier cas sont : la réunion des paupières, la continuité de l’iris, la parité du cristallin. Les paupières peuvent être réunies ensemble, plus ou moins complétement, soit par la continuité de leurs tégumens respectifs, soit par une pellicule mince interposée entr’eux : il offre quelquefois des adhérences à la surface de l’œil lui-même. Les paupières peuvent être collées à la sclérotique (voyez Sclérotique), & anticiper même sur la cornée transparente. L’iris, dans le fœtus, occupe toute l’étendue de la pupille future, au lieu de se déchirer à l’époque de la naissance, où peu de temps après elle se conserve intacte. Dans quelques enfans, l’iris adhère par sa surface interne à la partie postérieure de la cornée, & ne présente aucune ouverture. ( Voyez Iris Pupille, Cornée.) Enfin, le cristallin est opaque, & refuse le passage à la lumière. Voyez Cristallin.
On peut faire recouvrer la vue, dans le premier cas, en détruisant la collision des paupières, en incisant la membrane interpalpébrale, en fendant la pellicule qui obstrue l’ouverture de la pupille, & faisant l’extraction du cristallin opaque ; mais l’adhérence des paupières au globe de l’œil, & l’union de l’iris avec la cornée transparente, ne présentent aucun espoir de guérison.
Parmi les causes qui ne sont pas susceptibles de guérison, on peut ranger : une altération du tissu propre de l’œil, la conformation vicieuse de ses membranes, les vices des humeurs qu’ils renferment, l’affection de l’expansion membraneuse du nerf optique, de ce nerf lui-même & de la portion du cerveau à laquelle il correspond. &c.
Ceux qui sont privés de l’organe de la vue cher-