CEL CEL <~8~ RrrrA tt tâchent de dévancerteur conducteur,Sequ’ils feroientbien fâchés qu’on les détiàt. Quandje Hdevroisennuyer mon teneur j il faut queje rapporte encore ce que je trouva! de plus ab- i f furde dans le tableau. Hercule ayant la train f droite embarrafîéede fa mafTuë,Ma gauche Hd’un arc, & le peintre ne fâchantoù il devoit Hattacherl’autte bout deschaînons avoit pris le a » parti de percer l’extrémité de fa langue, & d’y < » attacher’les petites chaînesqui alioient toutes Mfë rendre dans fa bouche enfbrte qu’il tiroit Mtoute la foule avec fa langue. Le dieu avoit le Mvifage& les yeux tournésfur la multitudequ’il Mregardottd’un air gracieux& riant ». Un philo- fopheCelte,auquelLuciendemandal’explication dece tableau lui réponditqu’Hercule préudoit à l’éloquenceparmi les Gaulois. Pour faire préfentementnos réflexions!ur ce p.)(!age je remarqueraid’abord que ce tableau n’appartientpas a proprementparler, à la re- Jigtondes Cc~M qui ne vouloient pasqu’on re- prefëntât!a divinité fous la forme de Phomme. Je ferai voir en ton lieu que ce fcrupule ëtoit communauxGaulois avec tous les autrespeuples Scythes& C<& Ce tableauavoitétéfaitdepuisie temsdé JulesCefar, aprèsque les Gauloiseurent adoptédes fuperftitionsétrangères & particu- iier.mentla coutume d’avoir des temples& des idoles.On voit clairementque le peintre qui ecoitinitié dans la ’mythologiedes Grecs & des Romains voulant représenter un dieu des Gau- lois Se exprimer parfaitement l’idée qu’ils en avaient,lut atttibùe les caractèresde trois divi- ni~s étrangères !’anciennetéde Saturne, la va- leurd’Hercule, & t’éloquencë de Mercure. Ce dieugauloiseit manifeitementle TT’M,t’O~ dontj’ai parlé au long ci-deCus. Ce T~Métoit regardécommele père des hommes& des dieux. C’ëtoitle premierêtre, le plus ancien des (i) dieux,ainit quele porte l’Edda des Iflandois.Par cette tai(bn eft réprefenté fous la forme d’un vieillard.Le même t<M ëtoit le dieu des guer- riers. C’eit auprès de lui que tous ceux qui perdoientla vie dans le noble métier des armes alloientjouïr d’une gloire & d’une félicitétranf- cendante.C’eft ce que marquentla maffuë, t’arc, enunmot tout l’équipaged’Hercule, danslequel il eftrépréfënté.Ennn le dieu Teutétoit regardé dansles Gaules comme l’inventeur des fcien- ces& des arts. C’eit la raifon pour laquelle le peintrelui attribue ce que les Grecs appelloient leslaqsde Mercure c’eS-à-dire, le donde per- fuader.Lucien appelle ce dieu GauloisHercule. I! auroit pû t’appetter avec autant & plusde rai- ionMercure. un autre côté c’eftfousce nom (~ Omneshomines stbtp’tio mundiin beHis c~H ) 9 va’haUamad Odinum veninM. JE~<tMan~. ~/y<Ao- )’ I (1) DtfA~t/b~ Dclphi PAcenM~ntM <<tp.4. ~t. (3) JCcj’e~. ~tM< Septentr. p. 38 (~’)Ammien MarceUin prétend qu’Hercule pa<thd’ha- lie dans les Gaules & en Et;)agne. Primam viam The- baeus Hercules ad Geryonem extinguendum ut reln- tum eft & Taurifcum lenius gradtens, prope mari- timas compofuit:A)pes. htcque harum ~t/ethifque Grajarum ) indidit nomen. Monœci fimiliter arcetn & portum, ad perennem fui memorhm, coniecravit. ~tmmM~. Marcell. lib. t<. cap. to.p . tôt. (s) Alpes nemo unquam cum exercitu ante Hanni- balem, prêter Herculem Grajum tMn<iera<, quo fa6to, is hodie faltus Grajus appeUatUf. C<tme/. ~ep. H<uMt* bal. cap. AuguRa Prastoria iuxta geminas A!pmn’ fauccs, Grajas atque Pœninas. His Poenos Graiis Herculem tranfitfc memorant. JP&nMtH.N. ?. 3 . «tp. t?. Gallorum gens prima poft Hereulom. cui ea res virtutis adnurattonem, & tm!nort:alitat)s ftdem dedit, Alpium invita juga &: frig~re ittta3abiHa loca tranfeendit. /t(/!M. Primus inexpettas adiit Tirynthius arce!. ~~t lib. 3. t~ ~9&. ~nye~<~t~t Conon <t;)HdPAo<ffmn. M<. Virgil. ~EneM. 7. t~ <6o. 8. f~ t~t &f. D~. I. p. ’t<. Jeny/~ Halic. Z. t. p. j.6. 3!. 1.1. 77. (<) C~f. 4. to. ~7)Ceten (ère Lepontios re!)~tos ex com!tttu H~r- culis, interpretationeGf~p!n6miniseredunt, ptacuttit in tranHtus Alpium nive membris ejuidem qxercitus & Grajos fuide, GfajaEutn Alpium incolas. ~m. L. 3. cap. 10. 37<. (8) F!~< ~E/:eM. 8. 10~. D~nx~ Halic. p. ~n: Z<MM JL!&.t. 7. 0 IL JL. OB~J que!e<étrangers déCgnoientordinairementteT!f<« e des Gaulois.D’un autre coté, c’eit là précifement e ce que marquele nom d’C~m<M.EdmondDickin- fon a crû (i) que cet O~M étoitJo/M~ qui re- n çut ce nom aprèsqu’il eut défait Og, roi de Ba- e tan. C’eft une viuon. M. Keytiera prouvé (~) it qu’Ont j Og’uM 8~O~a, e&un vieux mot M/- e ~~Me qui ngnide proprement /etM~/Mr<w, y ~e~M en c~~e j Se indirectement une fciecce
- s occulte. Ainfi le dieu O~KHu~<e& le diea du
it favoir Se de l’étoquence. v il Il faut fuivre présentementHereu’e dans &s ). courtes. MAprès avoir foumis l’Etpagne 8c les Gautes (~) it (ë mit en marchepour l’hatie it H& paHale premier (y) lesAlpes, à la têts d’une armée. Ce fut en mémoirede fon panagej que » les montagnes, qu’il avoit traverses avec fcs e » Grecs, reçurentle nom d’Alpes grecques. On u Mprétend mêmeque les Lépontiensj qui demeu- » roient près des fourcesdu (6) Rhin,déicendoienc » d’une troupe de (bidats(’7yqu’Hercule ntt obu- » gé de iainer en arrière, parce qu’ils avoiect ea » les mains 8c les pieds gelés dans les neiges. ’s MArrive dans le pays latin (8) le héros tua le