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668 CEL CEL iacHCentà l’eau. Arrivés à un lac à Mn) prince fort attaché à fa reHgtOn iacriMentà l’eau. Arrivés à un lac à unn Neuve, ou à une fontaine ils creufent une fbue 8e ils égorgent la viorne prenant bien garde qu’il ne coule point de fang dans l’ean, parce que l’eau Se te facrince en fe- roientiou’Nés. Enfuite ils étendent !a chairde la victime fur du’myrte Sedu laurier 8c la font brûler On (ait le feu avec de petites branche’! 8~ après quelques prières, ils dé- trempent enfemblede l’huile du lait 8c du ntiel, dont ils font des afperfions non fur le feu ou fur l’eau maisfur la terre, Ils font là de longues prières tenant entre leurs mainsdes faifceauxcompotesde petites bran- ches de myrte Comme Strabon eft fort exact dans fes narrations, 8c qu’il devoit con- noîtfe parfaitement les pertes voifinsde fa pa- trie je ne voispas d’autres moyensde !e conci- lier avec Hérodote que de dtre que tes chotes avaient, changé depuis le tems de l’hiflorien qui éto!t antérieur à Strabon de ~o. ans, p!us ou moins. Quoi qu’il en (bit de cette petite dif- férence, elle ne mérite pas dé nom arrêter plus long-tems. Joignons à ces recherchesquelquesrénexions relatives au fujet traité dans cet article. to. Cen’étoitpat&nstOBdement (t) que les magea accufoient Hérodote d’ignorance & de NMV~Metbi, pour avoir dit (t) qu’après une «mp~te dans laquelle<e pont de .bateaux que X~xe<zvo!tfa!t~tter fur ta tttef fouffrit beau- ’coup, ce prince fit donner a l’Hettetpont trois cents coups de fouet, & que noh content de tencoamer commeun criminel, il lui fit encore imprimer.ce que nousappellerionsla fleur de lis,J <oula marque du bourreau. Outre qu’il eft dif- ficile de comprendre qu’un prince, qui n’avoit pas perdu le fenscommun pdt poutier au<uloin l’extravagance Hérodote reconnoit d’ailleurs qse les per~s svoien: une dévotion toute parti- culière cour l’eau, j!<eMfninter omnia~«’m< M/MM.<t reprétente mê~e Xerxès comme un 1 t’) KonmMMMereaotwn <a ~n&voeaat, mendacn ~te arguuM qoaede magis ~ripSt, neq~e enim cttta m S<t!emto~tNe Xemem, ut i))e aft, nec com- ?’ pedet Mati iMnotiHe, quod hi à maKisdii Utnt tM- <Mt:.Signa tamen <t AattMtjure tujihtim:. rMc<n. P ~<tf/t. Pw~Kn.p~ y. i?) ~<! cmn amia<t XentM, iod!m< feren:, MM!tnecentt HeMe~nte verbera inHi~, <c in MM lai ~tagus par compedum demitti. Jam vero audivi, ab «tthne qcoqMt cam his etiam, qui Hinnata HeHe~ Fonro morermt. Ct~te mandavir ut co)aphM HeHe~ ponto tmaterent, dicente* bartMia ae ve<ana 0 Maa amaM, dotnimM hanc tibi irroMt poenam. <1 a6od eom t*<i<ti~n de M MM!cute BMtitut etM. AI Mer<’<<W. 7. gt. (?) Tcûotagi antem, cum in antiquam patfhm Tololàm vcntHcnt comprehenfique peH’fcra lue en?nt, non (’rius <ànitatcn) recuperavere, quamArut~ pictMH TefponftS monitt turum ttrgtntumnue betti~ <acrHcgitfque quz(<tum in Tototen<em i.iicttm mer- gerent, quod omne. magno poA temporf.Czpio, Romanus Confu), ab<tulit fuere autem argent! pondo centum decem ntitUa, auri pondo quinq"!es decies ccntum tniHia. /M~M. )*. Hegio ttta, iem ab an- tiquo, divitiis abundabat, &: donariis qux o!im Ga- !arsE, Brcnno exercitum ducente ë Delphico tempto abftulerant ornata erat. Exi-erpt. M Deone, apeJ F~< p. <3o. f4 Voyez la note ~</MMM<- ÇxinzemineTaten!, à fix cens écus le Talent funt neuf miUiotH d’écus. (s) ~ye~~ note 3 ft~e~tt. ce prince fort attaché à fa religion. t! dit que ce princeoffritdes préfëns à t’HeUefponij & des victimesau Strymon. ï penioit-)~ <n attribuant à Cemêmeprince dt.sa~tfonsqui auroient pane parmi les pertes puur h p!us detcttjbte de toutes les impiétés ils ain.oicnc mieux (buffrir la mort Se le iupptice plutôt que de faire le moindreoutrage aux élëmetts c’tit-à-dire aux divinités qui les remptinoi~nt. Atturément les hifloriens nous en donnent bien à garder lorf- qu’ils partent de quoique religion différentede cellequ’ils proie Hent~ou qu’ils arfectionnenteux mêmes. Hérodote raMbnneà peu près comme ceux qui reprochent à Calvin d’avoir été le plus ardent promoteur du fupplicede Servet parce que celui-ci attaquoit le myftère de la irinité &:qui ne biffent pasd’accufer Calvind’avoir été antttrinitaire ou focinien. It faut avoir un front qui ne rougit de rien pour imputer à un homnttede (emHabtescontradictions. Le culte que les gauloisrendoient a t’eauj & la toûtume qu’iisM’oientd’y jetter du drap, ce la toile de l’or de l’argent en un mot une partie de tout ce qu’ikavoientde plus.précieux c’eft là autantquejepuisenjuger y cequt a donne lieu à la fable qui porte, (y) que les gaulois qui avoiem pillé le temple de Delphes j étant de retour dans leur patrtej 8c voyantqu’it y avoit une matédictionatSiehesas s~e? ~s~k s~eies: apporté prirent te parti de le jettes dans-un étang facréde la villede Tcu!oM& d’en ie con- CulCepionle retira environ tTOaM aprty. C’dt un conre fait à piaiSr. Je ne m’arrête pas à la contradictionque l’on remarquedansk récit dea auteurs qui rapportent cette fable. J’ai montré ailleurs qu’elle Mute auxyeux. Ils àBfurentque les Gau~eiane purent prendre !e templede Dei- phcs qu’ils pértrent tous danscette expédition. Mais fi cela ed comment Detit-sn les faire retourner dans ’euf pstne ? Dou veut.on au’its euffent pris un tréfor, qui montoit félonPou- donius, [4] à quinze mille talens c’eft-à-oire a neuf millionsd’écus of ieton JuHin a une t