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CEL CEL 6 f-- )- ~)- f- t’ J- t’ ~ t.J la mêmeidée du Tanais qui traverfoit leur pays. Les turc<fauuivénéroienil’eau. Hérodote remar- que que l’eau étoit l’une des divinitésque tes pertes avoient ferviede toute ancienneté.Stra- !)on qui auure la même chofe ajoute qu’ils offroientfur-tout des (acrincesau feu & à l’eau, c’eK-à-dire, qu’ils fervoient ces deux divinités, préferabtemeOtaux autres dont !e géographe venoit de faire mention. Ctémentd’Alexandrie, It] & Arnobe femblent infinuer que ce culte etoit aboli de leur tems. On voit cependantdans Sidon~usApoUinaris qui éttMt poMérieurà Arnobe’d'environ 1~3 ans que Procope [i] pere<iecet Anthsmiusqui fut dansla fuite empe- reur d’Occident ayant étë tnvoyé au roi de Perfej fit avec lui un traité danstequelies Mages jurerent par J’eat & par le feu. Les germainerendoient u~ culte religieuxau d~nubc, tes auemansSeles francsaux eaux cou- rantes 8e puitqu’ilnous reHeencore des ioix & des capitutaires dans ïefquek des princes chré- tiens daffendeotaux peuplesde Jagcnnanie 6c de Ja grande-Bretagne de fervir tes fontainesSe les rivières T:’e&une pr<:uv~e que cet abusétoit. auut enraciné Se dM!ctlea~étruire, qu’Uétait ancien & généra! parmi ces peuples.Du tems de St. Boniface ~] il y avoit encore des ger- mainsqui (acriSotentauxforêts Seaux fontaines, les uns en Ïecret les autres tout ouverte- n.ent. J’ai rapporté oc réfuté dans l’un des para- graphes précédens l’opinion de ceux qui ont crû que tes Cc&Mne rendoient des honneursdi- vinsau feu & à l’eau que parce qu’ik !es rcgar- doient comme des <ymbotes,des imaResdéjà divinité, Se même comme tes <ëu!sMmuiscres qui la représentent parfaitement.Procopea bien mieux rencontré. Parlant des habitans de !<- !nde, il di: qu’ils ~rvenc piunenrs dieux 8e piuneurs génit’s qui rendent dans !e ciel dans l’air fur la terre & dans la mer qu’its ont encore d’autres divinités moins conMéraMes qui font attachées comme ils croyent, aux ~nx courantes oc aux fontaines.Etfec!ivement )cs Celtesattribuoient à ces génies f. la con- t’oinance du pauë. C’e&<nr cette imagination fît Arabes Mttquitùs lapidem adorabant Per<t: Ouvium. C/f~ejr. Coh. <tJ~M<.c . ~o. Hidcm tem- puribus phiCis PtfCM fluvium cotuMe. ~tmet. f. t. ’?7. ~t~ Procopio diRante magis juratut ab iUis, tsn!* & undt detM. ~~ca. ~’e~M. P.tn~yr.~tMAem. v/: s3. (3) A!!i etiam ti’{ni< & fontibus etanculo, a!i) au- tem aperte facriftcabant. ~Mtt~J. Vit. Nf. Bo/c. M~, S. PA<yA«  «M. m<’< T<t/y;< de Mor. Co/~7. cap. t. PPP~ (~ La ptCtre<tede Dodouedevinoit au<Bancienne- ment par le murmure des eaux. ~e~Mtt<t<t~<!e«<. j.t~«. (s) Peut-~tre qne !e mont He/~M avoit pris fon nom du Lac qu’on y voyoit. Lena Cgnihe en Bas- Breton un étang, HMM/le foleil. (<) Mons erat in GabaHtanoterritorio, cognomen- to Hetanus, tmum haben~ magnum ad quem cert* tcmpore rnultitudo tuRicormn, quaHlibamina ïacui iHi e~hibcns linteamina proticiebat, ac pannos qui ad utum veftimenti virilis przbentur, nonnulli lanx vellera, plurimi etiam Cormascafei accer~.vet pa- nis. divertafquefpecies, unut&uitquejuxta vires Htaf. Veniebant autem eum p)au<ttis. potum cibumque dc(<’rentes maRantes ammaHa, & per triduum epu- hnKS Quarta autem dietCum di<cedete deberent, anticipabat eos Tempettas, cum Tonitruo. & cofut- catione valida, & in tantum imber ingens, cum ta- pidom viotentit defcendebat u: vix fe quitquam eorum putaret evadere. Sicfiebat per ungutos annos Po<tmulta vero tempora quidam ~tcerdos ex urbe ipia, Epifcopatu aftumto Dei BaNi’camin hono- rem BeatiHi!afii Mdavien&, eminus ad Aram <tagni -EdiReavit. Tune homines compunai corde cottvet<!Ctat, & Tempeftasdeinde ab H!o toeo pf<- bibita eft. Cn~or. Turon. de Glor. fo/ cap.t. Ponn V qu’ils fondoient l’épreuve de l’eau. Quand un hommeétoit accuféde quelque crime dont il ne pouvoit être convaincupar tes voyes ordinaires on le jettoit dans une rivière & l’on étoit per- fuadéque les intelligencesqui y réCdoient, ne manqueroientpas dele tirer à fond, ou de éle- ver fur la tupernciedeseaux (elwnqu’il étoit Mt- nocent ou coupable. i*. On prëtendoit que ces intelligencesétaient douées d une parfaite connoinance de l’avenir. t Ainfiles femmesqui étaient dansl’armée d’Ario- ) viSe [4] lui détendo’entde livrer batailleà Jules- Céfar, avant la nouvellelune. Elles avoientln dans le mouvementoc dansle murmuredes eaux, s que les germainsferoientbattus s’ils hafardoient le combat danscet intervalle. ` 1 Enfin on croyoit que ces génies avoient le pouvoir d’empoifonner les eaux d’exciter des tempêtes, &r’qu’ilsétoient en un moc tout- puifÏansdans leur clément. c A l’égaid de la nature du culte que l’on ren- doit à Feau il étoit à peu -prèsle mêmedans t toute l’Europe 8c dans lë~ontrées de l’Allé où il y avoit des peuplesCc/w. On trouve dans

Grégoire de Tours un paffagetrès remarquable où cet hiHOtien tait mentiosdes honReuM~!i- gieux que les peuples du Gévaudan rendoient autrefois à un lac que l’on voyoit fur une des montagnes de leur p:n’t. C’étoit, (elon les ap- t parences~ le mont Lo/< que l’on appelloit alors Ljr] Rf/MM. Une lfalllie fM/Ko~e