CËL CEL avantl’expéditiondes Arqonau-t Mcomme il s’étoit tué en tombant de feu w événementpeuavantl’expéditiondes Ar~onau- M Mtes j qui précéda d’une génération le fiège de M MTroye.Pluneursannéesapres~A~n~rlepoint j, Md.étfe immoléeE: par les grecs, réunispour ce M f Cègej futenlevéepar Diane transportéedansla Tauride, SfremifëàTXMjquil’ëtabiitprêtreuë » du templedont il étoit lui même(acrincateur. » Aprèstapritë de Troye~[.i]Mene!ausoeHe!enej ayant authpanëdansla Tauride,pour y chercher p Oreftej furent immolésàDiane par Iphigenie. o, Oreite entreprit enruite le même voyage, [,] p] Mparcequ’il avoit été avertipar un orcOe, que ie feulmoyende<ëdélivrerdesruriesquile pour- q, (uivo:entj c’étoit d’aller dansla Tfauride & p, d’en enlever ia ttattte de Diane pour l’appor- y ter en Grece. Ce prince ayant eu le malheur le de faire naufrage <ur -les côtes fut faifi & “< garotté par les gensdu pays qui le menèrent D au temple de Diane pour y être immolé, qi ~~MM (ë préparoit déjà à om’irce barbare le (acnnce !or(qu*e!tereconnût inopinément p~ fon frere. Après un entretien fecret, le frere dE & la foeur s’enfuirent enfemble ~] empor- n( tant avec eux la déeaë c’eft-à -dire <a qt (tatue qu’ib avoient cachée dans des faiC- ceaux & vinrent la dépoter dans la forêt d’M. Ils s’étoient auparavant défaits de [~ Thoas Se felon d’autres ils !e menè- ne rentaveceuxen Italie.Jerapporte la tradition j’ h plusreçue. Uy enavoit une autre qui portoit <<’ [6] qu’HyppoUte, nk de Thefëej ayant péri ’p. parla traht<onde fa beite mère Diane qui < avoit de t’anecUonpourlui, chargeaEfculape tai de ie reniucitef par h verm defbn an, &1e tranfportaelle même en Italie oà il époufa da une princeue nommée Aritia. On confacra r). enfuiteh forêt od il avoit été enterré jjy] ce j’ (t) OfM. J~. f<t. 4. E< 4. t~<y. ~?. es J’M- M,f.3.Ep. s. f~ «. &n’<M <h<~~M. f~ tt<. f. t3< ~~M. 2~ef. (~ Add:t nMMK qnoChm, in Tauros Scythi-e Mo~aam. cum Menehe Hetenam, ad invetttgandum OftSent, MnmotMMt ibi hanc Diana una cum Mene- ho fuine ab Iphigenia. B .<r<etp«tex PM&M. ~A< M. ap. PAo~em note t~o. f~ fMfM. Tcx~rj’. <<t. 0~. 2K~.«t./tw. S<~ MM«t./t~. fl. îtb. fap. S«.. f~ Ot~M.Èf. ~Pe<Mo, t. j. Ep. s . 91. ~fn’w< Hoc toco Oreftes, oraculo monit«t, fimula- crum Scythtne Dian.e, quod de Taurica exmtetat priufquam Argos peteret, coafecMvit. Solin. < K. f. ’~t. ~<n’<M ~~a<f<< <. < t~t. ~ti. {<) F:Ea<M~7<t. (< (7; Unde etiam Ttiviac templo, lucifque ijcrath, < Cornipedes aKCtttMf equi, quod Utore curtum, J t Et )uvenemmonMs pavidi etfuderemarinis. F!~SM ~ïfteM. 7. f~ 77< VaU!!Anc:n~, ~vt pnecinaus epac& E<tlacus, antiqua teU!g!one tacer, Hic latet Hippolytus, furiM direptus equorum, Unde nemus nutUs Htud in!tur equH. 0! F~. Z. j. l<~ (B)0v)de &Eut.p)de parlent de Mo<M comme d unRot Scythe, fans fa<re mention qu’il fut venu de Grèce ni qu’il eut ~maM quitté la Tauride. Of~. T~. f. 4. jH~. v/: gt. JE. es p. at. 3. t~: t~. ~Mf~M.JCpA~. M T<Mf. comme il s’étoit tué en tombant de fen. chariot, que les chevauxeffarouchesavoient Mentraîné dans des précipices, fut ordonné Mqu’en mémoirede cet événement, on ne kif- feroit plus entrer de chevauxdansla forêt. J! n’en: pas nécefïaire d’avertir que ce font là des fables véritablement Grecques. C’eft l’ex- pretHon dont les Egyptiens Cefervoient quand on leur racontoit des chofes incroyables Se pleinesde contradictions. Autant que je puis ett ju~er ce font les noms de TXafM& d’J~A~Mc qui ont donné lieu à ces fictions.Les fcythes ap< petloient Je Créateur du monde& de l’homme 7~ ou T~M.Ainfi J%M~fignifioitparmi eux le feigneur Tau. Selon t’utagede ces peuples le nom de Tt<w qui déHgnoit proprement le Dieu <tpréme étoit porté encore par les rois qui prétendoient en tirer leur origine 8c par !es pontifes qui préCdoient à fbn culte. T%c~ e(t donc ici (8) un roi, ou un (acrinc~teur des fcythes. ~p~M~f ou ~tena~c, p~ auStun nom que les fcvthes donnoient tant à la terre qu’a tes prêtreffes. T%o<M& jfpA~Mtfie trouvent enfembledansla Tauride parce qu’on ne <epa- roit point !e culte du dieu Tau, de celui d’0/ (2femme. Commeles grecs avoient eu un roi du nomde TTto<M& une princeuëqui portoit celui d’J~~M, les poëtes jugëreoti ptepcs de !€r Taire entreprendre le voyage chimérique de la Tauride, & de les trMuporterde.!à d’un plein faut en Italie. Pour revenir à la Diane qui avoit fon rempte dans le voifinage de Rome on t’appetjoit la Diane des fcythes non que fon culte ou ton Cmu!acre euuent été apportés de la Scythie mais parce que c’étoit originairementla même divinité.E!!eétoitferviepar-touslespeupJMfct’thes & <Mf<t, & elle ï’étoit par-toutde !?memema~ nière. On n’en doutera pas fi l’on veut faire les rénexions fuivantes. 1°. Les latins l’appelloient la diane royale.
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