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Pe<hM~5ërviu<remarquent(i) que!esRoma!ne, td’ëttt d’tvo:r d’autres enfans avec en recevant!a mère des dieux adoptèrent en en fourniUbientfans doute !e fmet. Pe<tus~5ërvius remarquent(i) queles Romains, c en recevant la mère des dieux adoptèrent en e même-temste culte qu’elle recevoit en Phrygie, fans y rien changer. 1 C’étoit donc des Phrygiensque les Romains r avoient appris, (i)àpromener tous les anscette r pierre <urmt chariot, ou dans une titière, Se ( à ta taver enfuite (btemne!temehtdans une pe~ ( tite rivière qoe !e Tybre reçoit au-denbus de Rome. Nous avons vu que les Germainsprati- quoient préci(ëmentles mêmescérémoniespen- dant la iëte qu’ils cé!ébroient à l’honneur de a !a terre: Peut-être même que ce ne feroit pas r une conje&uretput-à-fait hafardéede croire que cette divinité qu’ils promenoientdans une voi- ture, & qu’ils htvoien~dans ui lac fecret 8c in- < connu eroit auHtune pierre. S.AuguKin re- 1 marqué(;) quelorfqueles Romainspromenoient la mère des dieux, ceux qui aoutoient à !apro- cefUon chantoient des chansons rompues de <btti<es8c d’infamies. Les couches de !a terre, < fon mariage avec i’adion d’j4fy~ aui } après la nainancedu premierhomme,ternit hors < t ët< m Phry~iam deduxit, facrumque iis lapidem quem qu matem deûtn tnco!<edCe dicebant, tradidit, ac de- fat pMtaM Romam )nHit. Livius ag. a . (’) PcregnM facra, quz ob qmMfnnfet!(;:onM, per pM<m <)tntpuit.), ut ex Phfygia ntatri! nM~- E M:, coluntur ce more a quibM funt accepta. J!c~.F!~p. SMM nMt’H de&n. Romani more fhfygio eotuetttnt. ~tn’hu <<<f ~B~eMtt. e~t. (t) Lapis nigeMu!, evettendot eNede,r Ti) Mut!eb)ritMM claufus atgenM tedet, Quem dum ad lavacrum p~cnndo ducitis, Cu Pedet remotM adtetentet catceN, AlmonisnCtuepervenitis rivalum. Pn«fM«M P<tM j ~t<yA.HymiM t0. tt<. Eft locus, in Tiberim qua htbricM imtnit Attno, Mr Et nomen magno perdit ab amne minor. (6) Btic purpMea canm cum vefte iacetdot, Almonis dominam, iacMque tavit aquit. OM~’M ln I J~. t~: 337. !n< Et totam pMvo TeveeantAlmne Cybeten. ZwM<t. n" Jït. t. t~ Me.* Qo ~) Berecynthia’, marri deormn omnium, ante ejus Mettcam, die totemtti lavationis eiu!, talia per publi- fac cum cantitahanmr :II aequifl’unis~tBien, quatia non ci< dfco tnatrem deorum, fed matrem qM!)uncumque ienatorum, vêt qooTmntibet honeftorum virorum ab tmo vero qualia n:c mmem ipforum Hcnicontm !o! decefct audirc. ~axa~M tT~it.dri. f<tp.4. ~’y<t la MM ~<t «f «t<&w~. d’état d’avoir d’autres enfans avec (a femme, en rburniitbient tans doute !e fujet. Ennn les Corybantes,(4) tes Telchines, les Da6tiles Kféensnous font repréfentéscommeles miniftres 8e les an~f~urs de la deeCë. J’ai montré ailleurs que ce font les anciensScythes qm oifroient leurs (acrinces avec des chants, des danfes, 8c un tumuhe<~ui!es fatfbit pren- dre pour des pOHëdés.La feule din’érenceque je trouve ici entre les Germains & les Phry- giens c’eft qu’en Phrygie la mère des dieux avoit pour (acrincateursdes eunuques, ce qui n’étoit point d’ufage en Germanie, autant que je puis le (avoir. On prétend que ces (acnn- cateurs, que l’on appelloit (~) Galli, tiroient leur nom de la petite rivière de (6) G~/Mj qui (ë jette dans le ~<Mp:r/)M &qui avoit autre- fois la vertu de rendre furieux ceux qui buvoient de (es eaux. Il (e pourroit tort bien qu’ik por- talfent !e nom de ce neuve, parce qu~on y la- voit la mère des dieox 8c comme ns ~iMient les ponedës après la cérémonie, on s’imagina fans doute que c’étoit l’eau mêmedu fleuvequi leur dennoit cette fureur. Peut-être au<!tqui)! portoient !e nomde Galli pour marquerqu’ih ëtotent étrangers (y) & voyageurs fur la terre, qu’its fe promenoientpartout avec leur déelfeJ fans avoir jamais de demeure 6xe. Ce qui pourroit confirmer cette conjecture,J 1 c’eft que les devins des premiers habitans de h on (~) Idzos da&tytosvocari dicunt quod RhM omnia admini(trent. fo~Mxlib. i . cap.4 . n. <t.<M. Tityas & CyUenos idxorum daRytorum duce! & marris deOmaHeHores.tcAe~. ~M~n«. Bt. 1.1<6. Rhea mater Jovem recens natum battytis ïdaeis.qui Curetes atip nomine appellati fUnt. commcnd~’t. ~’t pottea ab Ida Cretz monte, in Etidcm venerunt. ~’«M/<MJM«. 1. p. j~t. (<) Crinemque rofantes.J Sanguineumpopulis ulularunt trMHaGaUi.ItK<Mt. «7. (<) Cur igitur Gallos qui «: excidere vocamust’I Cum tanto Fhfyg)&~GaHiet diftet hnmut! Inter ait Viridem Cybeten altafque Celenas, Amnis it intanâ nomine GtUuï aqua Qui bibit inde furit. &c. O~M.F< 361. GaUns Huvias, a quo nomen traxere matris de~m facordotes i’/<n. J . )t. G~ttum dicunt, SeAttin ab)- ciditte Cbi genita’ia. Gallum vero venine ad Tyriam Nxvium, ibique habitaSe, & NuviumGaHumvocatte, ab hoc enim homines quibus f;enitaUaabfcMtaGal- los vocmt. ~<MA.A (/f&.e. t*t. (?) Ceft ce que fignifie le mot de Gallut.