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Cê t-T-TT Douar ou TÏt. SebtT Tacite~ Jt dee<<e~t) M Ht~Mj pour laquellela plupatt)des peuples Mde la Germanie avoient âne grande v~nera- Mtien étoit la terre, & ce mot de A<r<A<M j fi- gni6e en aUetnandJe feigneur 1~ M. Je n’entens pas aHex h langue du pays de GaUes, pour pottvotrdétenntper 6 le t~ot de ’tud eA aoc~eno~ modetne dan<cette langue ïnais itett contant que daqSle pays de Ga!!es, comme dans ton~e ia.a~, on appelloit an- ciennement h ter~e~r, <r<~et avect’articiej <&<tr~ <~«-<t~~dre-crd.Ceux Qui voudront s’en convaincrepourront jètter ie<yeux fur la dif~ cuffion étymologiqueque je renvoie au bas de cette (i) page. A l’égard du Ba<-6ret0oj il ne me pairoïtpt$ bien clair que Je mo~ de ait jamaMSgntnë la terre dans cette !angMe.~epère de RoRrenen avoue qu’H ne <ubMe p!tMdans l’Airmonque, mais il juge qu’il a été~autrefois en utagej & H !ë prouve par ’le motde nr~. qui Mgnine ic~MM, ou M/<&la Mrr<.My a ta dedans une équivoqueque ce père n’a point éclaircie, ni peut-être appercue. Les titans ~<edifoient fils e la terre. Mats s’en(uit-i! de-là que !e nom même de Titan, exprimat cette origine? Je ne ie crois pas. Ils Ïe tenoient j non de la terre, mais du dieu T<!<fqu’ils appelloient fon mari. Pour ce qui eft du nom dé Hmlrus, qu’on lit dans Tacite tes Allemands appellent encore aujourd’hui la terre < Il paroit par !es an- ciens GtotEures~que ce mot & prononçoit au- trefois avec une afpiration(;) A< Les Romains pour lui donner une terminaiton !atinej le chan- gèrent en A<y«M,maisau refte, il eft certainque tes GermainsdiMinguoientle dieu (~) ~c~ de ft) in commune, HerthNm, id tA terram matrem colunt. 2~’f. C. cap. ~c. (t) L’ancien nom de h terre que ïea peuples C<MMprononco)entdiferemment etoit Ar,Br, ou Erd. En y ajoutant l’article, on en a fait tes noms q) de Day-ar, Dou ar, Die-erd Th-er, Terra &c. Ainfi A dans Je troificme article de t’oMitbn dominicale les Si Ba~ue! difcnt, OHi<Mte M/«, <tft~<MEre comme in au eie!, ainfi fur la terre. ~MaMMMM <t~Aat«Mac ti nofM ~h’<:(/&ft’M&<:p<<tf!tm. p. 97. Les Gallois m<~ P y;j y nM, f.:Ily-ar comme au ciel ainfi iur la t)i terre ou JMe&Mr A~y<<,fur la terre, comme au ciel. ef BWMC<tMM<B<<ft.Z<M<t.«77. Les anciens Bretons t./ arryd,ayar, ainB fur la terre. ?. ~j. Les Bas-Bretons en JoNaf evel en <a~ ce la terre, t comme au ciel. Muller.ib. Le père de Roarenen re- & marque, dans ton dictionaire, que les Bas.Brcmns appelloient autrefois la terre, ~tr, ou Ter. ~t<. p. (3) Antiqui)!:ma:ina- g!oaa- noara-. Sotum Her~, HcfJ’, vocant. BorAor~ 7~<. Cenn. cap. ~o. o, (4) Paul. Dia~ Hi,JI.Zongob. tib r. D· 3ts· 3fr· re (4) P< DMt. Ft~. Z~Mot. M . t. H<. 9<7. ici Frea, Frau, en Tudefque, c& une femme. c (<) Principes dei, eœtum & terra. Hi dii iidem, 1 s Qui in Egypte Serapis & Ms qui fbnt Taautes & fi Aparté apudPhœnice!, ut iidem principes in Latio,J t SatumfM& Ops. Terra & cœtum ut Samothracum e initia docent. funt dei magni, & hi quos dixi mul- < tis nontmibaï. )~s~o, Z.Z.?. Edit. t Pop. Rhez tatinis Ops. ~/<t’ HyH. t~. n~. a Ino em dicit fine pulveris tactu~, ( nam opt, terra eft id eft fine humatione. Servius ad ~E<MM.<. st~~t. s (<) AthenienCum!e):e! iubent, ante nuptias ccEto <t terra: facra fiant. Pfo<&~ comment.M J’WM’a't s P&ttontt, o~tfd ~o~<<mJe on~. t~e/. M. t. M~. !<. 3’3- (7~Tutianu! nnûe d!mid!ata femper exur~en!. occutte Mercurio fuppti~abat quetn mundi vetocio- rem t~nntm e~e, motum menttum fuMtsnîëm tMa~ !ogtca: prodideire doSliniE. ~nm. JU<tr«M.M.«. t "t. uËu ) J~~r, c’eR-a-dire, de la terre ~ïaiemme~ <!< s la même manière,que les Scythes mettaient de la différenceentre Jupiter& Apia, les Phrygiens entre Titias 8c 2M«~les Italiens entre (f) DM ou Saturne & Ops les Thraces entre Cotis& Bendis & les Samothracesentre le ciel & la terre. Les Cc~Mne(eparoientpasle culte de ces s deux divinités, fans doute parce qu’ilscroyonsnt que l’une auroit ëte flérile (ansl’autre., au .lieu que c’était leur unton 8eleur mariagequi a~oit produit l’univers en gênerai,& le genre humain en particulier. On voit par là pour le remar- quer en parlantj pourquoi les anciennesloix des Athéniens ordonnoient aux fiancésde ne point consommerleur mariage, qu’ils n’euitent offert un facrifice(6) au ciel 8c a la terre. C’étoitun reftede t’anciea ufagedes Pé!a(ges, qui onroient ce (acrinee au p~re 8e à la mère du genre hu- main, pour en obtenir te don de la fécondité. Une cinquième prérogative du dieu T<M~ c’eit qu’on le regardait csmme l’âme de la terre, ce du monde entier. Ayant tout créé, il. étoit préient par cela même à tous fes ouvrages.Au lieu que les dieux fubalternes a’ëtoient chargét que de !a conduite du corps, ou de l’élément auquet ils étoient unis, !e dieu (upréme avoit (bus fa direction tout l’univers avec les ef- > prits 8c les corps qui le compofent. Ainfi les Homainsdifbient que leur Saturne eft l’e<pritqui embrae toute la nature. LesPerCesdifoient de même que leur Jupiter.étoit toute la voûte des cieux. On lit au!ïi dans Ammien,MarceHin(7),J que /’fM~Mr Jt</<Mpendantle~9t<r qu’ilfit dans les Gd«/Mj /< levoit toujoursa m~MMj /-M!rin- vo~M/’y<fr<f~M«tt ce Af~<«~j ~< les <AM/o~fM regardentcommeune <nM~t~n«j qui, ~af«MMnt /< mondeavec rapidité, excite/’<~nf humain, & le metM mouvemEnt. Je ne doute pas que ce Mercure ne f&tle I<M