704. CEL- C- E 14 m: tf.<n~rt. tl tl’eit oM ootïlble de déterminef)dans les écoles mais it ne Mroit )ni les Grecs. Il n’eli pas poffible de déterminef d’où Pythagorë avoit tiré la doctrine de l’im- mortalitéde l’âme. Itétoit (t) difciple dePhé- récydequi l’avoit en&ighée.Il avoit fait (i) un voyage en Chaldée où elle étoit gënératemeni yeçue. Il avoit été en Thrace & y avoit eu pour maître(;) Abans l’hyperboréen. I! pana les ~etnières annéesde fa vie en Italie où il fut à pcttëe de connoître ks opinions des Ce/tMj 8c c’eft ta félon les apparences comme je l’a~ remarqué ailleurs quil eut occafiond’entendre des phitofbphesgaulois. Voila bien des fources où Pythagore avoit pu puifer &s idées fur l’immortahtëde rame t tup- pofé que fa propre méditationne les lui eût point fournies. A l’égard de Platon il avoit (4) étu’ dié en Italie fousdes philofophesPythagoriciens. Il y avoit acheté pour une grone (bmme les ouvragesde Philolaüs Crotoniate où les fenti- mensde Pythagoreétoient expofésd’une manière fort étendue. Je ne doute point qu’il n’eut tiré de-là ce que l’on trouve dans fes écrits fur la nature de rame 8c fur fon immortalité. H paroit cependant par un de fes dialogues/qu’il n’a pas tgnoré que les thraces croyoient auffi i’ame immortelle. Parlant d’un certain cantique anquel on attribuoit la vertu de guérir les mala- dies, il dit ()) ~’</ /’<n’o<fapprisM thrace~«a ~t<«’M~’M<ar<t«M la mA&CMtj&}<Menfei- ~MMtytt t’aMt ~<MMCftf&. Au-rette l’immortalité de l’ameétoit parmiles grecs un dogme purementfpéculati~ Les poëtes b.propofbient dansleurs écrits, les philofophes ~’ënfetgnoientà leurs difciples on en difputoit Voyet les notes & t. Pythagoras ejus Dt<- <ipu!ut MM!~fenlir. ,!wM.M FA<f<cyJeT. j . <)’. y~yM~ note E~. (~ Andivit primo PherecydemSymm Sami poftea v ptrmodammtetn in cadem intuta poHea Abaridem a HypetbortMm, & XaMtom Magum.to~ttutut etiam apud JEKypti<H&Chaldams Samum reditt. ~«M. M n PytA~K~. p. *3t. b v (~ ~< f<MTt.tn f~cne <t. ~<. Cc/ Ct. 3. /< Mj!. ’7. ($) Hanc Mcantationem didici ibidem in exercïtu n à quodam Medicetum ZamotxidHte&atOtum, qui & q immottatitatemattelé dicuntur. AtY<t)-«t’g <tir<t<<t- ~«r<~fM) M<Me.CA<tn!M<t: p. Ftato in Charmide vid<mr copt<w!<tequordam qui q dicuntur animam immortalem facere. C~m. ~</«. a AtffM.M. t. Mp. < ~t. n ’Tous les DruMtt étoient médecins & ils fe van. toient de guérir les maladies par des paroles & des cantiques magiqucs. k P (<) Unum ex iis quz pr:)rcipiunt in vulgus etHuh, videlicet. ut forent ad beHa metiores, xpernas efte animas, vitamque alteram ad Manes. tcaque cum murîuos cr~tnsM, ac defodiunt, apttvtventibu! olim ncgotiorunt rati", etiam & exaaio crediti defere- batur ad inferos~ erant~ue qui fe in ro~s SMfMia velut una vidurt libenter immitterent. rotn~. /<t. 3. M~. i. 73- tmtnortates autem dicunt hi ( DntMejt) & alii, ani- mas ctte, & mundum ignem vero & aquam a!i- quando pr.Bvatitura. ~tMto 4. 197. !nter hos Druida: ingeniis cetfiores. ut auNoritat Pytha~orz dccrevit, tbdalitiis ad<tn~i contbrtii! t quxftionibus oecuhatum rerun) a!Mt)tmque ere&i tant) & dtfpcNantes humana, pronuntiafunt animas un- mortales. Ammian.llSa·ccll. 4b. 1 S. cap. 9. p. 9~’ d#1 motMiet. ~<’)M!«t/t.A!<tteH.&t. t;. M~. ~). (7) yM<fAcM CyM~. M. 1. p. loi. (<) Unum illud tufitum erat p~is illis quos Cafcos ~< dans les écoles niais il ne paroit pas qu’on la regardât commeune vérité qui appartint à la reli- gion 8e je nefais fi les phillotophesqui difoient ) qu’il faut aimer la vertu pour elle même n’ou. c blioient pas j dans cet endroit ce qu’ilsavan- L çoient aiUeursdes récompenfes qui l’attendent i dans une autre vie. t Quoiqu’il en foit, la doctrined’une vie a venir i étoit parmi les Ce/t~ un dogme fur lequel toute la religion étoit appuyée. Les druides avoieni une doctrine fecrette donc je parlerai r ailleurs & qui n’étoit que pour les initiés. Mais pour celle-ci ils ne cenbient de la pro. pofer, (6) & de l’inculquer au peuple comme fervant de bafe & de rondementl’obligation où font les hommesde fervir les dieux d’observer les loix de ta jutUce & de s’étudier à être vail- lans & braves. Le peuple auffi faifoitde cette vérité la matièrede Cescantiques facrés. Il y ce. [ tébroit l’excettencc du bonheur à venir 8e des vertus qui conduifoientà cet heureux état. En un mot l’intmortatitéde t’ameétoit reconnuepar tous les peuples Cf/f~ & cette doctrineétoit parmi eux d’une antiquitéà laquellel’hiiloirene remonte point. Elle étoit reçue, par exemple, chez les perCes (7) du temps de Cyrus à qui Xénophonfait tenir un beau difcourstur l’état de = l’ame. féparée du corps. On voit bien à la vérité que la plupart des preuves8e des réBé- xions font du phitofbphegrec mais il n’en eft s pas moinscontunt que le dogmemême étoit re- connu par tes anciens perfesqui croyoientnon- feulementt’immortatitéde rame, maisencorela t refurrection du corps comme j’aurai occafion de le montrer dans l’un des paragraphesfui. vans. Çicéron auffia remarqué (8) que /<t ~tA/MM
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